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Commentaire de invisible man

sur Y'a des trous dans la caisse, mais on rigole bien quand même


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invisible man invisible man 4 octobre 2007 10:31

suite :

Moralité, le quidam, et surtout les États, sont obligés d’acheter à des banques leur propre monnaie, celle qui leur sert à échanger leur propre travail, et donc de s’endetter toujours davantage, au point d’être obligés d’emprunter encore pour pouvoir payer les intérêts ! C’est ainsi que les 1 067 milliards d’euros de la dette de l’Etat français à la fin 2004 proviennent du vide ! Le saviez-vous ?

Une autre petite citation, pour en rire encore avant d’en mourir définitivement : « la création de monnaie par le système bancaire est identique à la création de monnaie par des faux-monnayeurs. Dans les faits, elle se traduit par les mêmes conséquences. La différence c’est qu’elle ne profite pas aux mêmes personnes » (Maurice Allais, prix Nobel de Sciences Economiques). Vous aurez compris pourquoi les banquiers nous abreuvent d’offres de crédit, même si nous avons de faibles revenus.... Certains vont jusqu’à proposer des crédits immobiliers sur 35 ans, et des « pionniers » parlent aujourd’hui de 50 ans ! Ceux qui pensent que c’est pour soutenir l’immobilier se trompent. Cet afflux de crédits ne fait qu’alimenter la spéculation et la hausse de l’immobilier.

Le système est bloqué en position endettement. C’est purement mécanique, puisque les banques vivent des intérêts qu’elles réclament pour le prêt de cet argent « sorti du chapeau du magicien » (Joseph Stiglitz, ancien numéro deux de la Banque Mondiale et prix Nobel de Sciences Economiques). Les profits énormes ponctionnés sur le dos des masses iront alimenter les bulles spéculatives mondiales, permettant aux détenteurs de ces capitaux dérobés de s’enrichir toujours davantage, non seulement sans créer de richesse, mais encore en provoquant la désolation [/B]autour d’eux.

Nul besoin d’être un expert pour constater autour de nous que tout ceci est vrai : La plus part des états du monde, les riches comme les pauvres, son endettés jusqu’à la moelle, paralysés par le poids de leurs dettes. Et l’on veut nous faire croire que c’est à cause d’une mauvaise gestion. C’est FAUX ! Certes il y a de mauvais gestionnaires, mais l’endettement catastrophique du monde est dû essentiellement au fait que le système bancaire contrôle la création monétaire. Les organisations dites de « Bretton Wood » (FMI, Banque Mondiale...) servant les visions dogmatiques du capitalisme triomphant, ne font qu’amplifier le phénomène.

Pour terminer ce petit panorama, voyons le 4° :

4°) Le déficit budgétaire de la France est stable à environ 1,5 % du P.I.B. depuis trente ans, si on enlève les intérêts bancaires. En 25 ans « la dette » en capital est passée de 206 milliards d’euros (en valeur euro 2004) à 411 milliards d’euros ... mais à ce capital il faut ajouter 650 milliards d’euros d’intérêts qui se sont cumulés et cette dette inique est aujourd’hui de 1067 milliards d’euro... ! Mais, chuuut ! il ne faut pas le dire ! Sinon, que deviendrait ce magnifique sentiment de culpabilité si savamment entretenu, qui permet à l’oligarchie de l’argent de paralyser les États, de faire passer les chômeurs et les défavorisés pour des profiteurs et de précariser la situation du plus grand nombre pour satisfaire la cupidité sans bornes d’une infime minorité ? Dormez, braves gens, je le veux !

Ne vous y trompez pas, le contrôle de la monnaie par les banques est la clef de voûte du système capitaliste qui étouffe le monde. C’est son moteur principal, car il dispose ainsi de moyens financiers quasi illimités pour abrutir la masse et les élites avec des idées fausses.

Ne l’oublions jamais :

a) La monnaie n’est pas une marchandise, qui devrait se vendre et s’acheter comme une paire de chaussettes, ce que veut nous faire croire le système bancaire à coup de propagande. La monnaie n’est qu’un symbole, qui n’a aucune valeur en soi (cf. b, ci-dessous). Ce symbole (qui peut-être un bout de papier colorié, des coquillages, ou des caractères ASCII sur un écran d’ordinateur) ne tient que par la confiance que les gens lui confèrent. Vous pouvez en juger par le fait que vous n’avez pas besoin d’avoir confiance en vos chaussettes pour sentir qu’elles vous tiennent bien chaud aux pieds. En revanche, vous n’avez besoin que de cette confiance pour que votre boucher ou votre garagiste accepte de travailler en échange d’un bout de papier ou d’une ligne d’écriture sur un compte. Vous n’en êtes pas convaincu ?

Lisez la suite.

L’argent moderne, EN LUI-MÊME, ne contient aucune richesse et ne crée aucune richesse. Une petite expérience pour vous en convaincre : choisissez une île déserte, pas trop petite et pourvue de richesses naturelles normales (eau, faune, flore, etc.). Abandonnez sur cette île une valise contenant 100 milliards d’euros. Choisissez ensuite une autre île déserte, du même type que la première, et abandonnez-y un petit groupe d’êtres humains (sans aucun argent). Laissez mijoter 15 ans et revenez pour observer le résultat. A votre avis, quelle île aura produit le plus de richesses ? Ceci est incontournable et doit être répété inlassablement : l’argent moderne, en lui-même, ne contient aucune richesse et ne produit aucune richesse. Ne vous laissez pas berner par les arguments techniques des banquiers qui ont mis en place une véritable usine à gaz (le système bancaire et financier international) qui leur permet de vivre grassement sur le dos de ceux qui fournissent la vraie richesse : le travail. c) Le petit b démontre clairement que seul le travail des Hommes produit de la richesse et que l’argent est incapable d’en produire par lui-même. Donc, lorsque l’oligarchie de l’argent vous parle de « coût du travail », et vous fait culpabiliser sur le salaire que vous demandez, il vous plonge dans la confusion mentale la plus totale. Le travail ne coûte rien (que la sueur des Hommes) ; au contraire, il produit de la richesse. L’argent n’est là que pour représenter symboliquement cette richesse réelle et faciliter son échange. L’argent ne produit rien par lui-même : il ne pousse pas, il ne se mange pas non plus (surtout les lignes d’écriture informatiques), etc.. Comment avons-nous pu perdre de vue ce qui crève les yeux : le travail n’est pas un coût, il EST la richesse. La planète, quant à elle, ne se fait pas payer pour ses matières premières ; seuls ceux qui se sont illégitimement approprié ce bien commun se font payer.

d) Le but de la monnaie est de permettre l’échange de travail entre un fournisseur de travail et un autre fournisseur de travail. POINT FINAL. La monnaie rend cet échange plus commode que le troc. C’est sa seule véritable fonction. Sauf qu’on nous a fait croire le contraire, que c’est l’argent qui est la richesse, et que nous avons tous fini par admettre que le Soleil tournait autour de la Terre. Alors, voyons voir... S’il n’y a pas assez d’argent pour financer des postes de professeurs, des postes de chercheurs, pour financer la construction de logements ou de crèches ? CRÉONS-LE ! Car, soyons clair, quels avantages auraient les démocraties à laisser ce privilège phénoménal de la création monétaire au système bancaire qui, non seulement ne va pas créer un plus bel argent que ces mêmes démocraties pourraient créer (nos enfants dessinent de très beaux billets), mais encore profite de ce privilège pour maintenir les peuples dans une anémie mortelle en ponctionnant des intérêts colossaux sur le travail de ces peuples [B] (60% en ce qui concerne la dette française et 40% en moyenne dans tous les prix de vente car de la monnaie est empruntée à tous les stades de la production) . Si la création monétaire par l’Etat, contrôlé par le citoyen, reste en adéquation avec la richesse générée par le travail de ces professeurs, de ces chercheurs, de ces maçons etc.... il n’y aura pas d’inflation... en tout cas, mécaniquement beaucoup moins que par le biais du système bancaire, ne serait-ce qu’à cause des intérêts cumulés faramineux que ce système ponctionne « sur la bête ».

Le pieux mensonge du « contrôle de l’inflation », inlassablement rabâché, est appliqué au détriment de l’emploi s’il le faut (cf. augmentation du taux directeur de la BCE ), et est devenu le seul objectif du système bancaire européen. Confier au système bancaire la mission de contrôler une inflation dont le système bancaire est lui-même le plus grand responsable ; quelle merveilleuse arnaque, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, ce système a réussi l’exploit de devenir totalement indépendant des pouvoirs politiques. Cette indépendance a failli être constitutionnalisée par le projet de Constitution européenne rejeté par la France et les Pays-Bas. On nous refait le vieux coup de la création de la Federal Reserve Bank (FED) des Etats-Unis qui n’est, rappelons-le, qu’un cartel de banques privées.

Qui perçoit clairement les méandres de ce système maffieux ?

Il est certain par exemple que tous les citoyens européens seraient d’accord pour un programme de grands travaux, pour financer des infrastructures d’avenir. En admettant que les Commissaires et les gouvernements entendent (pour une fois), cette très large volonté populaire et retiennent cette proposition, il faudrait actuellement emprunter tout cet argent au privé ! Les banques percevraient ainsi une véritable « rente » sur l’amélioration des infrastructures publiques !

Si cette argumentation vous semble trop légère (et elle l’est forcément pour ne pas faire trop long) lisez par exemple l’ouvrage de Philippe Derudder et André-Jacques Holbecq « les 10 plus gros mensonges sur l’économie » 6), ou bien celui de Joseph Stiglitz (ancien numéro deux de la Banque Mondial et prix Nobel d’économie) « La Grande Désillusion » (7) ou même Maurice Allais (prix Nobel de science économique). De quoi comprendre pourquoi il est temps de changer de théorie et de passer à l’héliocentrisme, car la théorie éculée du géocentrisme à laquelle tout le monde croit dur comme fer parce que les soi-disant spécialistes nous serinent que le Soleil tourne autour de la Terre, est erronée et mortelle pour les peuples.

Pour conclure, revenons à la petite citation bien intéressante du début : « si vous voulez être l’esclave des banques et payer pour financer votre propre esclavage, alors laissez les banquiers créer la monnaie ». L’auteur de cette phrase pourrait être un gauchiste quelconque, mais non, il s’agit de Josiah Stamp, 1920, Gouverneur de la Banque d’Angleterre et seconde fortune du pays. Un initié. À croire que sa vision était prémonitoire !

Si vous êtes pressé, nous vous conseillons pour y voir plus clair un rapide coup d’œil aux 10 petites fiches du site « chômage et monnaie » : http://www.chomage-et-monnaie.org/Cadre_Liste_fiches.html ou au site « Les faux-monnayeurs » : http://www.fauxmonnayeurs.org Nous pouvons aussi, si vous le souhaitez, préciser et développer ces arguments à votre convenance.

GRESSO (Groupe de Recherche Économiques pour un Système Sociétal). AISES (Association Internationale pour le Soutien aux Economies Sociétales)


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