Je participe de la colère de notre ami précédent en lisant votre prose.
Que les substantifiques circonvolutions élyséennes embrument vos pensées, passe, que la dictature des alignements mathématiques engraissent le cuir de votre porte-feuille, passe encore, mais que d’un trait vous bruliez mon prénom au bucher des incapacités infantiles à résoudre telle ou telle devinette m’exaspère.
Que vous promettiez de donner alors que je ne reçois rien, et dans le mille, allusion je pense à ce jeu tout albionesque de piqure de rappel au comptoir enfumé de quelque pub passablement éméché, sachez Monsieur que je suis de douce France et qu’en aucun cas mes boissons pourraient être confondues par leur carminé aux pisseuses ales d’outre Manche.
Mélez, en outre, un héro de littérature qu’un pilier des lumières érigea en symbole de notre sainte nation à cette folklorique foire aux élucubrations politico-économique paraît un tantinet cavalier, ainsi réduire l’éducation élevée au rang des valeurs créatrices de la patrie par notre J.J. Rousseau national, à un cancre benêt inapte à la compréhension de trois lourdauds issus de cette vile caste des baveux du palais Bourbon me révolte.
Emile est un fier prénom qui ne tolère l’humour ou la parodie, pensez aux vers de Verhaeren, lisez les pamphlets de Zola, réfléchissez aux pensées de Combes, et courez, courez encore à poursuivre l’humble Zatopek.
Et si vous me lisez, souvenez vous votre jeunesse et ses longues et chaleureuses soirées, souvenez vous donc, au pays des fées vous le vîtes en son synonyme nocturne, oui, à chaque coucher du soleil il se répandait, aujourd’hui encore, l’Emile est une nuit.