Je vous cite pour ne pas me tromper : « Cet article concerne UN problème, porte Un diagnostic et propose UNE solution. Les enseignants en seront les premiers bénéficiaires. »
Si la solution proposée est cachée dans la formule suivante « rétablir un bon enseignement du français et des mathématiques à l’école primaire », merci de me la détailler. Qu’est-ce que le bon enseignement du français et des mathématiques, SVP ?
Par ailleurs, votre « au lieu de gémir » me semble bien péremptoire. Je cherche juste à savoir comment vous établissez les constats dénoncés sur le site que vous avez déjà cité une bonne vingtaine de fois au moins et qui semble être une de vos rares bibles concernant l’école. Je demande juste que tous les parties prenantes dans un débat sur l’éducation se mettent une bonne fois pour toute autour de la table pour faire consensus sur ce constat.
Si certains pensent comme vous que « l’Ecole est malade », j’enseigne pour ma part à des jeunes qui pourraient être qualifiés de « malades ». Je ne vois rien de commun entre ces jeunes que la vie a bien amoché et les constats, aussi alarmistes soient-ils, qui peuvent être faits sur l’école. Je suis toutefois prêt à vous accueillir dans la classe où je travaille pour que vous me montriez en quoi il existe des points communs entre mes élèves et l’école.
Un dernier point, Monsieur Céphale, j’apprécie beaucoup que vous preniez le risque du débat sur l’école, risque que ne prennent pas beaucoup les associations et personnalités signataires de l’appel que vous citez. N’alourdissez donc pas vos contributions d’injontions qui n’élèvent pas le débat, nous font perdre beaucoup de temps et pourraient finir par le couper alors qu’il s’amorce à peine, ce débat.