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maurice lepetit

Père des trois meilleurs enfants du monde, je suis aussi enseignant spécialisé depuis un bonne dizaine d’années. Je travaille, en établissement spécialisé, auprès d’enfants qui présentent des troubles du comportement et de la conduite et ai travaillé à la scolarisation en collège ordinaire d’enfants déficients intellectuels.

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Derniers commentaires



  • maurice lepetit 26 janvier 2008 23:11

    La Boétie (je crois) appelait ça la servitude volontaire...



  • maurice lepetit 26 janvier 2008 22:53

    Merci Imhotep pour cette perspective réjouissante sinon jouissive qui risque fort de se révéler juste à court terme.

    Toutefois, je ne peux m’empêcher de penser que notre sort ne se joue pas avec l’explosion de cette bulle mais se jouera à partir de 2010 ou 2011 quand la course à la présidentielle sera relacée. Et, de ce point de vue, je suis beaucoup moins optimiste.

    En effet, à regarder de près le déroulement des de la dernière campagne, je me demande dans quelle mesure l’adversaire de Nicolas Sarkozy a bien été choisi par le PS lors de ses primaires. J’ai plutôt l’impression qu’une bulle médiatique a porté Ségolène Royal sur le devant de la scène, bulle médiatique qui a explosé en fin de parcours. Aussi, je crois que le véritable problème à venir se situe au même endroit : tant que le PS se laissera dicter le choix d’un candidat par des médias proches de l’actuel président, il y a fort à parier que ce même candidat sera le mieux à même de se faire damer le pion.

    Et si aujourd’hui Nicolas Sarkozy gesticule ainsi, il sait que son sort pour l’avenir ne sera pas scellé pour autant et qu’il retrouvera avec lui les mêmes qui l’ont aidé l’an passé à imposer une candidate qui navait pas, loin s’en faut, l’envergure des ambitions qui lui ont été prêtées.



  • maurice lepetit 23 octobre 2007 00:11

    Pour gagner une coupe du monde, il ne faut peut être pas avoir LA meilleure équipe du monde sur le terrain mais, toutes les coupes du monde de rugby l’ont démontré, avoir l’équipe qui a le meilleur mental tout au long de la compétition. Et elle est longue la compétition. Laporte le savait bien avant la coupe du monde... Alors, pour que ses joueurs soient très forts dans leur tête, des bêtes de mental, il a joué la partition pronée par son futur patron : la mise en concurence ! Et à jouer la concurrence entre joueurs à tour de bras, il a joué contre la confiance que ces mêmes joueurs peuvent avoir en eux-même. Sans confiance, il n’y a pas de mental. La remise en cause peut être stimulante mais quand elle devient perpétuelle, elle ne fait que destabiliser, même le mieux préparé des professionnels. A jouer l’apprenti sorcier de la libre concurence rugbystique, Laporte a au moins démontré qu’en rugby comme en économie, la concurence a comme limite la confiance...

    En tout cas, cela lui a permis de se placer, à Laporte ! Et, après tout, c’est bien pour ça qu’il avait recherché ce poste de sélectionneur national !

    Alors, pas besoin de savoir si Pichot a été génial ou complétement en dehors de l’esprit du rugby, il n’a eu qu’à perturber un XV de France déjà bien ébranlé par les altermoiments de son encadrement. Pas besoin non plus de réfléchir pour savoir si l’arbitre a été bon ou mauvais, les Français sur le terrain étaient bien en peine d’adapter leur jeu à l’arbitrage puisqu’ils ne se faisaient plus confiance.

    Tout cela est bien dommage car si, depuis 4 ou 5 ans, les tout meilleurs joueurs du monde ne sont peut-être pas français, nous avons au moins des joueurs parmi les meilleurs du monde à tous les postes. Avec un peu plus de confiance en eux-mêmes et de cohérence dans l’encadrement, ils seraient allés au bout.



  • maurice lepetit 8 octobre 2007 23:36

    @ Alice et Anny Paule,

    Je comprends tout à fait votre désarroi. Le fait de se sentir désarmé dans une classe est insupportable pour tout(e) enseignant(e) consciencieux(se).

    Travaillant actuellement et ayant travaillé en établissement spécialisé (IR puis ITEP avec des jeunes qui présentent des troubles du comportement et de la conduite) ainsi qu’en UPI (dispositif de scolarisation d’élèves en situation de handicap intellectuel en collège), j’ai pu mesurer les bénéfices de la scolarisation en milieu ordinaire mais dans des conditions très différentes des vôtres... J’ai aussi pu, à de nombreuses reprises, me retrouver face à des crises comportementales ou pris dans des difficultés et des conflits extrèmement difficiles à vivre. La seule chose qui ait pu me sauver en ces circonstances est de ne pas être resté seul.

    Enseignant spécialisé, je me garderai bien de me poser en donneur de leçon ou de conseil. Je souhaiterais toutefois vous exposer quelques questions qui pourraient, je l’espère, aider dans ce genre de situation.

    Vers qui pouvez-vous tourner pour rechercher de l’aide dans la situation que vous vivez ? La circonscription ASH (ou AIS) ne serait-elle pas mieux à même de vous aider que votre circonscription dans laquelle, vous le déplorez, la formation et l’information concernant le handicap n’est pas passée ? Si cet état de fait est, certes, regrettable, il n’en demeure pas moins qu’il vous faut trouver de l’aide ailleurs. Avez-vous contacté la MDPH (maison départementale du handicap) ou l’enseignant référent de votre secteur concernant les jeunes dont vous avez la charge ? Les familles bénéficient-elles du soutien d’un SESSAD ? Un psychomotricien, un éducateur ou quelqu’un d’autre de ce SESSAD ne pourrait-il pas venir vous aider sur des temps de classe à travailler avec le jeune, à l’aider à se situer dans votre classe ?

    Les syndicats organisent parfois des journées ou réunions d’information sur le handicap, en existe-t-il dans votre département ? Avez-vous contacté ces syndicats pour avoir une position différente de celle de l’administration ? N’y a-t-il pas, dans ces syndicats, des enseignants spécialisés (parfois majoritaires dans certaines sections) qui peuvent vous écouter ou orienter vos demandes vers les bonnes personnes, vous aider à gagner du temps ?

    Avec un enfant autiste, le cadre, la régularité, les prévisibilité sont essentiels. Les avez-vous organisés dans votre classe ? Quelques exemples : tous les rituels sont bons pour aider à se situer, prévenir l’enfant avant qu’un évènement survienne (plutôt l’aider à anticiper que de retirer la sonnerie... Une autre évènement viendra de toutes façons le perturber et si c’est l’alarme qui se déclenche, cela sera la catastrophe), respecter aux mieux les horaires (si les horaires ne le rassurent pas c’est que tous ses caprices lui sont passés par ailleurs, voir plus le contact avec les parents), visualiser les horaires (ou la frise des évènements, les heures n’ayant pas de sens) dans la classe...

    Avez-vous essayé de réduire les temps de scolarisation de ces enfants ? La loi n’impose pas le temps plein. Si le temps plein n’est pas vivable pour la classe, est-il alors souhaitable pour l’enfant ?

    Les parents sont les meilleurs spécialistes de leur enfant, les avez-vous interrogé sur leur manière de procéder avec l’enfant ou les avez-vous seulement écouté vous donner des conseils ? Qui vient chercher l’enfant le soir ? Comment se contact se déroule-t-il ? Avez-vous des échanges à ce moment-là ? Les parents sont-ils présents aux synthèses ? Si, oui, pourquoi ? Quelle est leur fonction, leur utilité ? Si non, (comment) la synthèse est-elle reprise avec eux ? Avez-vous martelé, lors de ces synthèses, votre sollitude face à ces enfants ? L’espace d’une classe est clos, l’avez-vous aussi martelé ? L’avez-vous martelé aussi dans vos courriers ou bilans à la MDPH ? Si votre hiérarchie recherche le silence, d’autres ne peuvent-ils pas être sensibles à votre sollitude ?

    Chez l’enfant, quels sont les évènements qui semblent déclencher des évènements inmaîtrisables en classe ? La séparation de l’adulte ? Les mouvements des autres enfants ? Le groupe ? Quelle taille de groupe semblent-ils le mieux à même de supporter ? Semble-t-il en mesure de tirer partie de sa scolarisation dans votre classe ? Qu’apprend-il, qu’at-il appris ? Si les réponses aux trois questions qui précèdent sont négatives ou nulles, cela vaut-il la peine de continuer à le scolariser dans ces conditions ? Qu’est-ce qui fixe son attention ? Dans des temps collectifs, où est-il le mieux ? Près de l’enseignant, loin de l’enseignant ? Avec quel autre élève se sent-il le mieux et réciproquement ?

    J’ai essayé de balayer le plus large possible sur ces questions , tant pour l’auteure que pour des lecteurs qui peuvent être intéressés en tant qu’enseignant, qu’AVS, que parent...

    Si l’une d’elle peut aider une personne je n’aurai pas perdu mon temps.

    La sollitude face à un comportement ou un raisonnement que l’on ne comprend pas et que l’on ne peut pas comprendre est toujours la pire des calamités sur le plan personnel. Laisser des personnes ou des personnels, quels qu’ils soient seuls dans ces situations est une forme de violence. Je ne parle pas ici de la violence de l’enfant mais de celle l’institutiion qui reste silencieuse.



  • maurice lepetit 5 octobre 2007 14:09

    Je vous cite pour ne pas me tromper : « Cet article concerne UN problème, porte Un diagnostic et propose UNE solution. Les enseignants en seront les premiers bénéficiaires. »

    Si la solution proposée est cachée dans la formule suivante « rétablir un bon enseignement du français et des mathématiques à l’école primaire », merci de me la détailler. Qu’est-ce que le bon enseignement du français et des mathématiques, SVP ?

    Par ailleurs, votre « au lieu de gémir » me semble bien péremptoire. Je cherche juste à savoir comment vous établissez les constats dénoncés sur le site que vous avez déjà cité une bonne vingtaine de fois au moins et qui semble être une de vos rares bibles concernant l’école. Je demande juste que tous les parties prenantes dans un débat sur l’éducation se mettent une bonne fois pour toute autour de la table pour faire consensus sur ce constat.

    Si certains pensent comme vous que « l’Ecole est malade », j’enseigne pour ma part à des jeunes qui pourraient être qualifiés de « malades ». Je ne vois rien de commun entre ces jeunes que la vie a bien amoché et les constats, aussi alarmistes soient-ils, qui peuvent être faits sur l’école. Je suis toutefois prêt à vous accueillir dans la classe où je travaille pour que vous me montriez en quoi il existe des points communs entre mes élèves et l’école.

    Un dernier point, Monsieur Céphale, j’apprécie beaucoup que vous preniez le risque du débat sur l’école, risque que ne prennent pas beaucoup les associations et personnalités signataires de l’appel que vous citez. N’alourdissez donc pas vos contributions d’injontions qui n’élèvent pas le débat, nous font perdre beaucoup de temps et pourraient finir par le couper alors qu’il s’amorce à peine, ce débat.


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