Définitivement, je ne me lasse pas de ce passage :
« Le vrai problème dans toute cette loi, c’est le fait qu’à partir de sa promulgation l’État français créera implicitement deux citoyens français. Un qui sera jugé (forcement) comme menteur et l’autre qu’il va croire sur la simple présentation de papier fait en France. Si un couple de Français (Jean et Sylvie) a un enfant à Paris et que Jean décide de le reconnaître comme fils ou fille avec le consentement de Sylvie, il est peu probable qu’un juge décide de faire passer le test ADN à Jean. Tandis que si Jean par contre refuse de reconnaître l’enfant, alors il y a de fortes chances que le même juge décide d’y aller avec le test ADN. Par contre, si Ousmane et Pamela devenus Français veulent faire venir leur fille Sarah (qu’ils ont eu à Dakar), même s’ils sont d’accord sur la filiation de Sarah, il y a de très forte chance qu’un juge utilise la fameuse loi. Voilà donc tout le fond du problème de cette loi. Est-ce que deux Français sont encore égaux devant les lois ? »
Mais, monsieur l’auteur, vous savez que ça, c’est pas nouveau. Depuis toujours pour obtenir le rapatriement familiale, un travailleur étranger doit prouver sa filiation avec les enfants qu’il désire ramener.
Sauf que jusqu’ici, la preuve se faisait par l’administration du pays d’origine. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la science, on peut se passer de ce concours avec un test ADN.
Pour beugler autant pour ce qui n’est qu’une substitution de méthode de preuve, faut vraiment avoir la démagogie dans le sang.