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Accueil du site > Tribune Libre > Test ADN : assez des menteurs !

Test ADN : assez des menteurs !

Avec l’adoption du projet de loi sur l’immigration et surtout avec l’amendement portant sur les tests ADN, c’est peut-être la notion de citoyenneté qui risque de prendre une nouvelle tournure. Observation.

Dans un article de l’Agence de presse française (AFP), on apprend que « Le Sénat a adopté dans la nuit de mercredi à jeudi une version expurgée de l’amendement controversé autorisant le recours aux tests ADN pour les candidats au regroupement familial ». Il s’agissait de l’examen du projet de loi sur la maîtrise de l’immigration déjà adopté par le parlement, mais qui (heureusement ?) aura subi un amendement important.

Ainsi, une fois la loi promulguée, tout juge pourra demander des tests ADN afin de vérifier si telle fille est bien l’œuvre de M. et Mme X. Après plusieurs hésitations, certains sénateurs ont finalement décidé de voter pour la loi jugeant qu’elle ressemblait beaucoup à la loi en vigueur pour tout Français (« le Code civil prévoit la possibilité pour un juge d’ordonner une analyse génétique "afin d’établir un lien de filiation", AFP).

Sauf qu’en général dans le cas de « Français », il s’agit souvent pour le juge de vérifier la véracité des propos d’un des parents puisque, dans ce cas, souvent un des parents n’est pas d’accord. Mais si deux parents sont d’accord sur le fait d’avoir un enfant, il est rare, voire impossible qu’un juge décide quand même d’y aller par test ADN. Alors ?

Le vrai problème dans toute cette loi, c’est le fait qu’à partir de sa promulgation l’État français créera implicitement deux citoyens français. Un qui sera jugé (forcement) comme menteur et l’autre qu’il va croire sur la simple présentation de papier fait en France. Si un couple de Français (Jean et Sylvie) a un enfant à Paris et que Jean décide de le reconnaître comme fils ou fille avec le consentement de Sylvie, il est peu probable qu’un juge décide de faire passer le test ADN à Jean. Tandis que si Jean par contre refuse de reconnaître l’enfant, alors il y a de fortes chances que le même juge décide d’y aller avec le test ADN. Par contre, si Ousmane et Pamela devenus Français veulent faire venir leur fille Sarah (qu’ils ont eu à Dakar), même s’ils sont d’accord sur la filiation de Sarah, il y a de très forte chance qu’un juge utilise la fameuse loi. Voilà donc tout le fond du problème de cette loi. Est-ce que deux Français sont encore égaux devant les lois ?

Mais pour le député Mariani auteur de l’amendement, il n’y a rien de fâcheux dans la loi : « Cet amendement, c’est une question infime dans la loi, mais qui consiste tout simplement à reprendre ce qui se fait déjà dans onze ou douze autres pays. Franchement, je suis très surpris de ce débat en France ». Pourtant il est simple de constater qu’au-delà du déni de menteur qu’on affuble aux étrangers d’une part mais aussi aux autres « Français », c’est surtout et avant tout une question de morale comme le souligne l’ancien député et premier ministre Édouard Balladur : « "Si j’étais parlementaire, ce que je ne suis plus d’ailleurs, je ne la voterai pas pour des raisons essentiellement morales", a déclaré l’ancien député sur France-Info. "L’idée de tests ADN obligatoires (...) est une idée qui, personnellement, me choque profondément sur le plan moral", a-t-il ajouté. » (AFP)

Et cette histoire de test ADN n’est qu’un exemple d’un enjeu beaucoup plus important qui attend la majeure partie des pays occidentaux : la création d’une citoyenneté de deuxième classe. On se rappelle que lors des violences urbaines dans les cités, le ministre de l’Intérieur de l’époque (Nicolas Sarkozy...) envisageait la possibilité de renvoyer chez « eux » les auteurs de cette guérilla. Est-ce qu’en France on renverra des Français dans leur pays d’origine parce qu’ayant commis d’actes répréhensibles ?


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13 réactions à cet article    


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 4 octobre 2007 14:00

    Ce qu’il y a de bien avec ces test ADN, c’est qu’on entend beaucoup de voix ce lever pour dire des conneries.

    Pour info, cette loi n’a pas été présentée par un représentant de l’extrême-droite, mais par un représentant de la droite ultralibéral (nuance).

    Le seul intérêt de cette loi est de permettre à une certaine population étrangère de rentrée plus rapidement en France et de contourner différents lois qui avaient été mise en place pour limiter l’affut d’immigré par le principe du regroupement familiale.

    Il n’est pas question de racisme, de sous-homme, de citoyen de deuxième classe, mais de faire venir en France une population docile, qui travaille pour une misère pour venir concurrencer la population autochtone.

    Si on avait vraiment voulu faire une politique contre l’immigration, on aurait fermé les frontières, et 10 avions partiraient chaque jour, pour ramener les immigrés chez eux. Toutes autres mesures, lois ou discours ne servant qu’à jeter de la poudre aux yeux à l’électorat frontiste.


    • nessoux 5 octobre 2007 11:20

      En voilà des propos « rasoirs » Mr Wilkinson smiley


    • aquad69 4 octobre 2007 15:58

      Bonjour stéphane,

      je suis entièrement d’accord avec vous, mais je crains que tout celà ne soit déjà un combat d’arrière-garde :

      Dans un Monde de pénurie organisée, d’état martial et de mensonges médiatiques systématiques, et dans une France où bientôt les règles de Vigipirate seront notre nouvelle Constitution, le simple respect de l’être humain et de sa dignité, et la notion même de lois qui soient des garanties pour les « faibles » contre les abus de pouvoirs des « forts », ces débats-là sont déjà dépassés er anachroniques.

      Pendant que l’on en parle, les choses avancent ; et l’on a déjà dressé et éduqué toute une génération de gens incultes, décérébrés et égoïstes, comme par exemple le digne auteur du premiers commentaire à votre article, qui constitueront cette « majorité démocratique » que l’on pourra manipuler à loisir et faire voter dans le sens que l’on voudra...

      La Démocratie n’est pas, loin s’en faut, une garantie d’éthique.

      Cordialement Thierry


      • Servais-Jean 4 octobre 2007 17:55

        @ Cris Et si derrière la droite ultralibérale se cachait l’extrème droite. Il n’y a aucune contradiction à cela.

        Quel est le pourcentage de députés et sénateurs qui sont partis du gouvernement de Pétain lorsqu’il a fait allégeance à hitler ?

        Répondez à cette question et vous aurez la réponse que vous méritez.


        • Sz 4 octobre 2007 20:24

          @ L’auteur.

          « Le vrai problème dans toute cette loi, c’est le fait qu’à partir de sa promulgation l’État français créera implicitement deux citoyens français. Un qui sera jugé (forcement) comme menteur et l’autre qu’il va croire sur la simple présentation de papier fait en France. Si un couple de Français (Jean et Sylvie) a un enfant à Paris et que Jean décide de le reconnaître comme fils ou fille avec le consentement de Sylvie, il est peu probable qu’un juge décide de faire passer le test ADN à Jean. Tandis que si Jean par contre refuse de reconnaître l’enfant, alors il y a de fortes chances que le même juge décide d’y aller avec le test ADN. Par contre, si Ousmane et Pamela devenus Français veulent faire venir leur fille Sarah (qu’ils ont eu à Dakar), même s’ils sont d’accord sur la filiation de Sarah, il y a de très forte chance qu’un juge utilise la fameuse loi. Voilà donc tout le fond du problème de cette loi. Est-ce que deux Français sont encore égaux devant les lois ? »

          Et si Jean accepte de faire systématiquement un test ADN, est-ce que vous accepterez de fermer votre gue*le ?


          • aye 4 octobre 2007 20:49

            Si au début du premier mandat d’Hitler les gens avaient réagis avec fermeté à tous les textes proches de ceux qui nous empestent aujourd’hui ( tests ADN ...) Hitler n’aurait pas fait le reste.

            Sommes-nous dans une situation similaire ?

            En acceptant tout et n’importe-quoi on se retrouvera vite coincés.

            Il faut absolument éveiller les consciences avant qu’il ne soit trop tard.


            • moebius 4 octobre 2007 22:22

              le test c’est pour Sylvie pas pour Jean car Jean riquerais de comprendre qu’il est cocu et que Sylvie avait un amant qu’elle avait rencontré lors d’un stage en Afrique équatoriale dans une sociéte qui travaillait pour un important consortium franco luxembourgeois alors que jean courait le guilledoux en Amérique latine lors d’un déplacement pour la société indo-européénne qui l’employait alors pour un important contrat portant sur la fabrication d’une importante quantité de moules à gauffres fabriqués en Mongolie intérieur a destination du marché breton et bulgare


              • Harald 5 octobre 2007 08:43

                 smiley smiley smiley smiley


              • ddacoudre ddacoudre 5 octobre 2007 02:33

                bonjour Stéphane.

                je te joins le commentaire que j’ai fait sur le sujet.

                Une conséquence de la peur, et celle de la « policiarisation de proximité ». Cela peut se comprendre, d’une part, depuis que les espaces frontaliers ont été ouverts, car l’activité de contrôle et de filtre qui était le leur, si elle doit être effectuée, s’effectue dorénavant au niveau de chaque individu dans leur quotidien.

                Cela entraîne une multiplication de contrôles de la vie privée (papier et vidéo). D’autre part, cela se comprend surtout par le « phénomène d’insécurité » d’une société qui est névrotique. En l’espèce, je ne veux pas développer un point de vue naïf, ignorant des besoins de sécurité, d’un État, du civil et du pénal. Mais, je veux m’attarder sur le phénomène de la perception du besoin de sécurisation constant, comme indicateur d’un symptôme d’une sociabilité « socio-économique » qui évolue mal.

                Évolue mal, puisqu’elle sécrète ses propres agents agresseurs (quelle qu’en soit la cause), et suffisamment pour que la communauté désire que sa sociabilité s’exerce sous le contrôle des forces de coercitions, police, justice ou en si auto protégeant.

                Mais ils sont suffisants, afin d’y voir une progression et en comprendre sa source la plus probante, et qu’il est nécessaire que cette progression repose sur un support, sur un terrain favorable, pour que des individus passent à l’acte, car personne ne se lève un beau matin en se disant, « tient aujourd’hui il fait beau je vais être un délinquant ». Généralement, il s’agit d’un support ambiant de relations qui baignent dans les prémisses d’une banalisation de rapports relationnels violents. C’est à dire que pour qu’il y ait autant d’accroissement d’agissements délictueux, il faut que les chances de probabilités des conditions événements délictueux, se soient accrues, que la « communicabilité » baisse, ou les deux à la fois, et c’est cela qu’indiquent ces taux globaux.

                C’est cela que les citoyens ressentent quand ils parlent d’insécurité, quelles que soient les sources à quoi ils les attribuent , et c’est contre cela qu’ils veulent se protéger, en désignant des boucs émissaires qui ont toujours existé.

                Et si d’ordinaire la répression policière peut s’avérer rassurante, elle ne peut résoudre durablement une tendance sociétale à la violence dans ses rapports citoyens, sans que la société ausculte elle-même son organisation socio-économique, qui est comment avoir un revenu pour exister.

                Cependant, cet appel excessif à l’autorité coercitive nous fera entrer dans une démocratie policière vers laquelle nous nous dirigeons. Une démocratie qui surveillera la vie privée de ses citoyens comme n’importe quel État policier, que nous fustigions, il y a trente ans.

                Une démocratie qui se « judiciarisera », en installant la justice (l’organisation judiciaire, non la justice prise en son sens moral qui consiste à être juste et respecter les droits d’autrui) au-dessus de la citoyenneté, comme un dieu vertueux.

                Dans ce cas l’énergie qui se consume est celui de la liberté. Ce qui nous conduit au paradoxe de tuer la liberté au non de la protection de la liberté.

                Protection qui tue en même temps la sociabilité, car il est impensable de vivre en se demandant à chaque instant si nous n’avons pas contrevenu à une réglementation, s’il faut soumettre son différent à la justice. Il n’est pas concevable de vivre sous contrôle vidéo de tiers qui jugeraient si vos comportements sont sociologiquement compatibles, et au bout de cela, la démocratie devient liberticide.

                L’excès de sécurité conduirait inévitablement à l’insécurité psychique, car chacun deviendrait presque transparent, et ne disposerait plus d’abri, de refuge où poser tous ses secrets, d’abri où suspendre sa vigilance qui est une exigence vitale du monde des espèces vivantes.

                Je vous invite à la fiction sur quelques lignes. La technologie nous permet donc de mettre nos rues sous contrôle vidéo, ainsi que nos lieux publics, mais par plus de sécurité nous pouvons même en installer chez chaque particulier. Nous disposons également des techniques d’écoutes qui peuvent être personnalisées, également d’appareils détecteurs de mensonges qui pourraient le signaler chaque fois que nous en ferions un, (imaginer le bruit s’il était sonore), des techniques d’identification (la biométrie, la technologie « iridian » contrôle par l’iris.

                Nous pourrions même très tôt définir si un enfant est adaptable à une société type, nous pourrons même dans quelques années réorienter sa pensée le cas échéant à l’aide des champs magnétiques, déceler qui nourri des pensées criminelles, mais à qui confier cette mission, si ce n’est à des inquisiteurs.

                Ainsi, vous le comprenez la marge n’est pas écrite où les moyens utilisés pour assurer sa sécurité conduisent à la pratique d’une inquisition.

                Lorsque j’ai écrit ceci en 1999 je ne pensais pas que j’en verrais le déroulement se préciser. C’est ainsi que l’on entend régulièrement que la justice doit être indépendante, de qui et de quoi ? Vu que chacun est dépendant de sa culture et institutions politiques, dont la notre assure la « souveraineté du peuple » au dessus de tout.

                C’est ainsi que fleurissent les vidéos les contrôles dans tous les grands commerces, braves gens ouvraient vos sacs que je vois que vous n’êtes pas voleur. Levez vos bras que l’on vous fouille au corps dans tous les aéroports et très certainement bientôt dans les transports collectifs, c’est dans l’enchaînement logique de notre paranoïa collective.

                Ainsi si vous ne vous en seriez pas aperçu les gouvernants recherchent la corde sensible pour faire passer leurs mesures.

                Vous en doutiez, alors il fallait écouter les informations de 20 heures ce 5 octobre qui retransmettait l’intervention du premier ministre concernant une interpellation du gouvernement au sujet du délie d’initié EADS-airbus.

                Il disait en substance qu’il ne fallait pas se gausser sur cette affaire qu’à son sens il y avait trop de bruit autour et qu’il convenait de laisser la justice suivre son cours.

                Ce qui me surprend c’est qu’il n’est pas jugé bon de réunir d’urgence le gouvernement pour légiférer sur le cas d’espèce.

                Sauf que voila ce n’est pas un viol, ni un acte de pédophilie, ni une mort d’enfants par morsure, ni un incendiaire, bref ce n’est pas un fait divers macabre qui rappelle tout le plaisir que l’on a à vivre et l’on bénit ceux qui nous le préservent.

                De fait avec le délie d’initié l’on ne peut pas faire pleurer dans les chaumières et donner un tour de vis supplémentaire au contrôle de la vie privé.

                Mais avec l’immigration si, l’on peut familiariser la population à l’usage du contrôle ADN qu’elle n’a accepté que dans deux cas, celui ou il éclaire un différent en paternité ou maternité (est-ce que sous X y résistera ?) et dans le contrôle des criminels.

                Je rappelle que ce procédé n’était admis que pour les responsables de crimes sexuels, puis il a était étendu à tous les actes de violence, pratiquement à tous les criminels, sauf les crimes comme l’on dit en cols blancs.

                Les nazies avaient commencé par mettre les criminels dans des camps, le raccourci peut vous choquer moi il me conforte dans une orientation qui me glace.

                Ainsi nous passons à des groupes d’individus classés sociologiquement. Oh ! L’on ne vous dit pas : nous voulons tous les contrôler, ceci est l’étape suivant qu’ils se chargeront de faire réclamer par l’opinion publique.

                Pour le moment ils sont sur la corde sensible, l’enfance, c’est pour le bien des enfants et des familles. De la sorte ils évitent un tollé en ne devant faire face qu’au intello à qui la manœuvre n’échappe pas mais comme l’opposition est à son niveau zéro, il ne nourrissent pas plus d’inquiétude.

                Ils peuvent donc poursuivre dans les voies qui vont s’ouvrir devant eux indépendamment de leur volonté, car ils y seront entraînés par les événements qu’ils construisent, sans savoir que leurs juxtapositions seront différentes de ce qu’ils avaient envisagé séparément.

                De telle sorte que si le malheur veut que nous entrions en guerre contre une puissance musulmane, nous allons droit vers une nouvelle aventure fascisante, naturellement différente de celle que nous avons connu. C’est pour cela que nous ne la décelons pas à part ce qui ont pris la peine d’analyser les conditions qui nous ont conduite à celles précédentes différente suivant les états car tous n’ont pas fait comme les nazis. Vous avez remarqué que je dis il forme impersonnelle, car si j’avais la conviction que ce gouvernement nous conduit vers le fascisme je le dirais.

                Mais c’est plus impersonnel que cela, le refus de comprendre, l’intolérance, la peur pour soi et des autres, l’autoritarisme, le populisme, le culte du chef, tous sont autant de facteurs qui séparément ne sont pas plus inquiétant que cela, et corresponde à des comportements humains que nous régulons plus ou moins bien. Sauf que lorsqu’ils annihilent la solidarité, la fraternité, la contre verse en désignant d’autres responsables à leur maux que leurs propres turpitudes dans lesquelles nous sommes tous des acteurs, alors ils recherchent comment s’expurger de leurs difficultés bien réelles, c’est là le drame car c’est sur cette réalité que s’opère le glissements vers des solutions totalitaires ou fascisantes.

                La loi sur l’utilisation de l’ADN y concours. Je vais vous faire bondir, mais qu’un biologiste me contre dise. Notre relation sociale repose sur la famille d’essence judéo chrétienne avec ses raisons que nous avons véhiculées de par le monde. Pourtant biologiquement la copulation pour enfanter avec divers partenaires est de nature à mettre toutes les chances de son coté, pour être assurer de donner naissance sur le nombre à une progéniture vigoureuse.

                Par notre monde culturel nous sommes sorties de cela, et il y a très peu d’espèce qui s’accouple pour la vie et nous n’en faisons pas parti. En opposition nous sommes capables d’adopter des enfants qui ne sont pas les nôtres parce que l’amour maternel ou paternel n’est pas biologique (sinon nous n’aurions pas dessous X et autres). Il est donc assez facile de comprendre que la mesure du contrôle ADN sert des visées à plus long terme.

                Cordialement. PS actuellement j’ai mon fils à Montréal pour une année.


                • jzk 5 octobre 2007 09:12

                  Et voilà, on parle de tests ADN —> Parallèle avec le Nazisme


                  • jzk 5 octobre 2007 09:14

                    Sur Agoravox, on pourrait distribuer les points Godwin à la volée : http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin


                  • Sz 5 octobre 2007 18:23

                    Définitivement, je ne me lasse pas de ce passage :

                    « Le vrai problème dans toute cette loi, c’est le fait qu’à partir de sa promulgation l’État français créera implicitement deux citoyens français. Un qui sera jugé (forcement) comme menteur et l’autre qu’il va croire sur la simple présentation de papier fait en France. Si un couple de Français (Jean et Sylvie) a un enfant à Paris et que Jean décide de le reconnaître comme fils ou fille avec le consentement de Sylvie, il est peu probable qu’un juge décide de faire passer le test ADN à Jean. Tandis que si Jean par contre refuse de reconnaître l’enfant, alors il y a de fortes chances que le même juge décide d’y aller avec le test ADN. Par contre, si Ousmane et Pamela devenus Français veulent faire venir leur fille Sarah (qu’ils ont eu à Dakar), même s’ils sont d’accord sur la filiation de Sarah, il y a de très forte chance qu’un juge utilise la fameuse loi. Voilà donc tout le fond du problème de cette loi. Est-ce que deux Français sont encore égaux devant les lois ? »

                    Mais, monsieur l’auteur, vous savez que ça, c’est pas nouveau. Depuis toujours pour obtenir le rapatriement familiale, un travailleur étranger doit prouver sa filiation avec les enfants qu’il désire ramener.

                    Sauf que jusqu’ici, la preuve se faisait par l’administration du pays d’origine. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la science, on peut se passer de ce concours avec un test ADN.

                    Pour beugler autant pour ce qui n’est qu’une substitution de méthode de preuve, faut vraiment avoir la démagogie dans le sang.

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