Bonjour Marianne,
Je tenais avant tout à vous féliciter pour avoir aborder un sujet qui me semble complexe ; en un article, il est très difficile d’aborder la philosophie politique et sa relation avec l’homme.
Pour votre approche de type transcendentale, du monde de l’intelligible vers les choses de la matière, nous sommes sur ce point d’accord.
Sur votre approche de la droite nous sommes proche ; elle prône le libéralisme économique, prenant pour postulat que l’homme assouvit ses envies primaires comme le pose l’hypothèse de l’homo-oeconomicus de l’économie néoclassique ; faisant ainsi référence au cerveau reptilien ; en faisant fi de tous les autres aspects psychologiques. Ce rapprochement d’hypothèse entre la droite et l’économie néoclassique (ce qui est appliqué actuellement) explique sans doute la suprématie des partis de droite dans les pays développés.
Sur votre approche concernant la gauche, là aussi nous sommes d’accord. Elle prône principalement le libéralisme sociologique et utilise l’économie pour en satisfaire l’application. Il y a cependant antinomie entre les préceptes économiques et son approche de l’agent économique et la conception de l’homme chère à la gauche.
Mais nous pouvons faire fi de ce manichéisme ; l’homme n’étant ni intrinsèquement bon, ni intrinsèquement mauvais ; il est souvent tenté à mener de mauvaises actions comme il doit faire un effort pour en faire de bonnes.
Cependant, il me semble tout aussi contradictoire de ne pas tenir le postulat de la droite en appliquant les préceptes économiques actuels. Lorsque nous abordons les choix pragmatiques, comment le MODEM peut-il transformer son hypothèse sur l’homme pour coller au cerveau reptilien issu de l’économie néoclassique ?
Cette question n’est pas anodine. L’activité économique est naturelle chez l’homme, et notre histoire nous montre notre forte capacité à nous adapter à l’environnement dans lequel nous vivons.
D’autre part, qu’un parti politique français veuille réinstaurer la démocratie en son sens premier, cela est louable. Mais vous savez bien que la destinée des nations n’est plus du ressort de leur peuple mais des directives et recommandations de l’OCDE, du FMI, ... qui transitent par la Commission Européenne. Alors qu’est-ce que la Démocratie dans ce contexte, même représentative ?