@l’auteur
Je m’étonne énormement du crédit qui est donné à votre argumentaire.
Premierement, le fait de proposer un choix culinaire aux enfants ne ternit en rien les libertés de chacun. Au contraire, on peut meme parler d’enrichissement pour tous, puisque d’une situation ou il n’y avait que viande ou que poisson (le vendredi, en général non ? c’est 100% laïque ca), on passe à une situation ou l’on peut décider en fonction de son humeur un plat de viande ou de poisson.
Par ailleurs, une grande partie de votre texte qui se veut alarmante est construite sur votre propre imagination. C’est dans votre tete que les groupes d’enfant se séparent de table. C’est dans votre tete, le groupe des poissons et le groupe de viande se créent. C’est dans votre tete qu’ils ne font pas les mêmes visites de musée.
Pour reprendre votre propre analyse du « copain ». N’est il pas mieux pour des enfants de partager a la meme table le pain, pour pousser leur viande ou leur poisson que d’obliger pour des considérations de laïcité forcée, certains enfants a devoir rentrer chez eux pour respecter leurs convictions ?
Personnellement, je suis un laïque convaincu et ne croit en aucune puissance divine. J’ai énormement de mal à comprendre que des gens se privent de liberté en me basant sur une analyse cartésienne des dires de textes vieux de plusieurs centaines d’années et dont l’interprétation laisse parfois songeur.
Mais je pense qu’aujourd’hui, on ferait mieux de se méfier de l’intolérance primaire, où qu’elle se trouve : du coté des « convaincus » ou du coté des « laïques ». Car c’est elle qui est à la base de toutes les guerres.
Malheureusement pour vous, dans vos dires, il est impossible de ne pas noter une subjectivité plus que douteuse, et une intolérance qui elle, n’a rien de divin.
Et encore une fois, ce qui me chagrine le plus, c’est de voir le crédit que vos lecteurs vous donnent.
PP