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Commentaire de Universitaire 1995

sur Georges W. Bush n'a plus que le mensonge pour seule vérité !


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Universitaire 1995 8 octobre 2007 16:58

Les « démocrates » US aident en ce moment Bush à sauver la mise en Irak. Rien d’étonnant. C’est la même « transversalité » qu’en France, sur fond d’alliance Europe-USA pour le contrôle de la planète. Pour rappel, deux liens :

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228

Sarkozy, Bush, médias, lobbying... et ce qu’on nous prépare (1)

(...)

3. « Transversalité » planétaire et rencontre Sarkozy-Bush

Aux Etats-Unis, la « transversalité » de la politique est également très ancienne. Les « targaires » accaparent la scène et le système a réussi à imposer des consensus généralisés marginalisant toute opposition digne de ce nom. De quoi plaire à Nicolas Sarkozy qui, dans son « admiration » du « modèle démocratique américain », fait l’impasse sur les voies musclées par lesquelles le « consensus » a souvent été préservé. Y compris le palmerisme avec les vagues d’arrestations de 1919-21 ou le maccarthisme avec la « chasse aux sorcières ». Plus le soutien, dans l’après-guerre, à la mise en place de régimes (Suharto en Indonésie, Pinochet au Chili...) qui ont ressemblé fort peu à la « démocratie » tant vantée. Et la politique d’intervention militaire permanente où on ne joue pas à la targe, etc...

La « transversalité » à l’échelle mondiale, débouchant sur le règne de la « politique unique » ; le rapprochement Bush-Sarkozy en même temps que la mise en place d’un nouveau Traité européen ; les pressions permanentes sur les régimes politiques « dissidents », jusqu’à la négociation de leur « retour au bercail »... sont-ils autre chose que des signes d’un verrouillage économique et politique de la planète ? Il y a de quoi s’inquiéter. Dans l’histoire de l’humanité, les possibilités d’exil pour les opposants ont été un moteur du progrès. Mais bientôt, il n’y aura plus où s’exiler. Les exemples ne manquent pas, dans le passé, d’empires très stables qui ont stagné et reculé, devenant retardataires et rétrogrades. A présent, c’est un empire planétaire des lobbies financiers et des multinationales qui se met en place. Quasiment sans aucune opposition réelle, en Europe ou aux USA, et avec des moyens de domination sans précédent.

http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235

Nicolas Sarkozy, capitalisme de choc et alliance impérialiste Europe-USA

(...)

Nicolas Sarkozy a présenté, le jeudi 30 août, son « programme de la rentrée » à l’Université d’été du MEDEF, à laquelle se sont rendus également plusieurs dirigeants des grandes centrales syndicales. Les lois adoptées en juillet ont été vite oubliées, et à présent les coupoles syndicales se focalisent dans un esprit « constructif » sur les emplois de fonctionnaires et sur les négociations salariales. Avec de tels partenaires, ravis apparemment de se faire photographier avec « ceux qui comptent », tout baigne. Sarkozy a intérêt à en faire un maximum, de façon à permettre aux dirigeants syndicaux de se tirer d’affaire avec un « service minimum ». Sauf « imprévu », le financement de l’Europe militaire et de la gendarmerie du « nucléaire planétaire » ne pâtira guère de la « masse salariale », pas plus que des « charges sociales » ou du « coût de l’Etat ». Le coup de main donné à George Bush en Irak avec la visite de Kouchner, malgré un incident qui paraît calculé, pointe dans la même direction. Bush a d’ailleurs exclu à nouveau toute réelle perspective de retrait US de l’Irak. C’est donc une coalition impérialiste rapprochée qui se met en place à l’échelle mondiale, doublée d’une importante machine répressive et antisociale « interne » dirigée contre les populations. Avec une politique à façade humaniste très médiatisée, mais qui s’annonce clairement agressive, et des dépenses militaires sans précédent que les citoyens devront supporter jusqu’à la misère si on laisse faire.

(...)

2. Bruits de « crise économique » et financement de l’Europe militaire

La « masse salariale » des pays dits « riches » (plus de 600 milliards d’euros annuels pour la France) constitue un immense magot, sans précédent dans l’histoire, dont depuis deux décennies les oligarchies financières et industrielles ont entrepris de s’emparer. Mais il y a encore plus gros, à court et moyen terme : l’ensemble du patrimoine des « petits citoyens ». Epargne, biens immobiliers... Telle est la cible de l’actuelle opération présentée sous couvert de « crise financière » et qui avait été préparée par deux décennies de promotion du surendettement. De quoi financer, entre autres, l’Europe militaire et l’axe des superpuissances jumelles Europe - USA en perspective.

(...)


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