Je ne suis pas aussi sûr que Julialix à propos de son commentaire sur le manque de vision à long terme des décideurs.
Il est vrai que, comme pour tout un chacun, une part d’irrationalité existent chez les décideurs, irrationalité qui limite la cohérence de leurs analyses, de leur jugement et de leurs décisions. Pour ceux qui souhaitent des éclaircissements sur cette remarque, allez sur le site de « Gérard Pavy » en passant par Google. c’est un sociologue, psychanalyste, spécialisé dans le conseil en entreprise. Ces constats sont assez réalistes et pertinents...
Ceci étant dit, il me semble par contre que des rencontres, comme celle de Davos rassemblement des élites mondiales, leur permettent d’anticiper les mutations en cours, au moins partiellement. N’oublions pas non plus les multitudes d’organismes nationaux ou internationaux, connus ou inconnus, qui font de la prospective (type OCDE, FMI, ODAS, ANCREIA, INSEE, commissions parlementaires, études universitaires, etc, etc...)
La grande question n’est-elle pas plutôt : quelle utilisation est faite de tous ces savoirs qui pour certains d’entre eux sont -il ne faut pas avoir peur de le dire- quelque peu dérangeants ?
Mieux comprendre l’origine des violences juvéniles, c’est discerner précisément ce qui relèvent de mesures socio-éducatives d’accompagnement des jeunes ou de leur famille, de ce qui appartient au domaine judicière ou au secteur médico-psychiatrique. C’est aussi définir des stratégies qui ont un coût.
Les décideurs publics ou privés mais aussi leurs électeurs ou leurs collaborateurs, ont tout intérêt à comprendre les enjeux de ce problème si nous voulons le surmonter dans une perspective à long terme, avec des coûts moindres.
Prenons l’exemple des violences juvéniles de novembre dans les banlieues. Coût total minimum déclaré 360 millions d’euros : dégats privés = 300 millions d’euros (les voitures brûlées par exemple)(voir les chiffres des compagnies d’assurance) + dégats du secteur public ( gymnase détruit par exemple) = 60 millions d’euros (déclarés ce jour à la radio).
Les économies que les décideurs politiques ont réalisées en supprimant les subventions aux associations, la police de proximité et les aides-éducateurs, vont donc être annihilées par les dépenses présentes et futures pour réparer les destructions chiffrées plus haut.
Ces décideurs avaient pourtant été avertis des conséquences néfastes de ces suppressions, par un certain nombre de responsables du terrain ou par des chercheurs universitaires.
J’ai malheureusement l’impression que la gestion effectuée par les élites sont des paris sur le futur, car les moyens disponibles ne sont pas illimités et car leurs intérêts ont du mal à se dégager de choix idéologiques qui les favorisent plus particulièrement.
Ainsi va le monde ! A chacun donc, de s’approprier la sagesse et les savoirs pour défendre et faire partager une vision du monde plus juste et plus respectueuse de la dignité de tout être humain. On peut ne pas être d’accord avec cet objectif mais il est , me semble-t-il, le seul qui sous-entend que la tyrannie, même douce, est inacceptable.
29/06 09:53 - mayako
Bonjour, Nous sommes tout à fait d’accord. Je ne tiens en rien les médecins pour sacrés, (...)
25/06 09:44 - Lescaudron D
V Bonjour Maya, Merci pour ce long commentaire. Tout d’abord, le moins que l’on (...)
24/06 16:18 - mayako
Je ne saisis pas ce que vous voulez dire par « des parents qui auraient négligé ce traitement (...)
24/06 11:02 - Gil
Vu le nombre d’heures passés par les enfants devant la tv ou les jeux vidéos, dans un (...)
24/06 10:54 - Gil
Vous rechercher des infos pour un mémoire sur Agoravox ???? Je vous conseillerais plutôt de (...)
24/06 10:46 - LESCAUDRON Didier
Bonjour Maya, Pourriez-vous nous indiquer à quel endroit ou dans quel article, trouvons-nous (...)
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