Dernière nouvelle,
Fanny Truchelut a été condamnée ce soir parce qu’elle avait demandé à deux femmes voilées de ne pas apparaitre voilées dans les parties communes de son gîte rural.
L’argument du tribunal était que le voile était assimilé à l’Islam -ce qui est faux, l’Islam n’impose pas le voile- et donc que les femmes avaient été discriminées à raison de leur religion.
Ce procès est bizarrement celui des puissants (une militante islamiste surdiplômée et consultante en audit financier, appuyée par la presque intégralité des medias, et par de nombreuses associations (LDH...), et de leurs meilleurs avocats) contre les humbles (aucun soutien politique pour Mme Truchelut, a part celui, empoisonné, du MPF qui lui délégué un avocat qu’elle n’aurait pas pu se payer...).
Les conclusions sont hallucinantes : elles montrent que Mme Truchelut est une obscurantiste intolérante, face à l’ouverture éclairée et humaniste de la plaignante, voilée et fière de l’être.
Je pense, en dehors de toute polémique sur l’Islam, que les tenants de la liberté doivent commencer à interpeller les députés, souvent très peu compétents sur les conséquences des textes de lois qu’ils écrivent (ou plutôt qu’ils recopient sur les notes que leurs transmettent des lobbyistes extrêmement puissants, extrêmement riches, et extrêmement dangereux.
« Sur mon chien gourmand et tendre, sur les murs du gîte truchelut... j’écris ton nom, Liberté ! »