Monsieur VIVONS CURIEUX, bonjour,
ME TROMPè-JE ? A trop conceptualiser, en oublie-t-on sa propre réalité ? Ou êtes vous formaté, déjà et si jeune, à la PENSEE UNIQUE ?
On peut aussi simplement se poser la question de la liberté d’expression en FRANCE.
Et il est étonnant que l’article initial entérine un présupposé à ce sujet : la limitation de la liberté d’expression en FRANCE ne serait envisagée que dans des situations diffamatoires d’individu à individu, sur des questions secondaires. ( l’homosexualité ).
Il est encore plus surprenant que dans le domaine politique, la référence soit prise à l’étranger, pas trop près de chez nous ( le Portugal, pas de frontière commune ).
Dormez bien, chers concitoyens, tout va bien, ce problème ne nous touche pas.
On en déduit aussi que cette limitation de la liberté est ponctuelle, loin de nous dans le temps (elle se limite ici à un souvenir ) et dans l’espace ( le Portugal ), et qu’elle ne change rien dans la vie des Français.
Cela permet adroitement de présenter le problème comme un
concept mineur dans notre société, marginal et discutable.
ALORS AUTANT PRECISER QUE chez nous, le contrôle de 80 % des médias par la même caste sociale appartenant au même parti politique, défendant les mêmes intérêts, pose le problème majeur de la LIBERTE D’EXPRESSION, et par là, de la DEMOCRATIE.
Et que dire de la télévision qui sert quotidiennement, depuis la campagne des présidentielles de vitrine à M. SARKOZY, ex président de l’UMP ? De son omniprésence dans les autres médias ?
La réaction à ce sujet des syndicats de journalistes est révélatrice : ils lancent « un appel à toute la profession pour qu’elle cesse de jouer à son corps défendant le rôle de faire valoir du Président ».
Ils évoquent des interventions dans le contenu rédactionnel des médias, et demandent un statut juridique pour protéger leur indépendance.
DEMAIN, SI RIEN N’EST FAIT, C’EST LA DEMOCRATIE FRANCAISE QUI VA ETRE MISE A MAL.