L’auteur a raison de souligner l’immoralité qu’il y a à triompher lorsque une victoire sportive est entâchée d’erreurs d’arbitrages.
Réagir à l’article en essayant de démontrer qu’il n’y a pas eu en-avant ou que de toute façon les blacks ont eux aussi bénéficié de méprises arbitrales dans ce quart de final (ou autre chose encore) n’a pas grand intérêt... enfin par rapport au problème posé.
On sait bien que les erreurs d’arbitrage existent, sont récurrentes et parfois désignent injustement le vainqueur.
Il faut mettre plus de technologie dans l’arbitrage. Cela ne peut que minimiser ces erreurs. Les machines se trompent très très rarement.
Le débat se situe là. Et l’auteur peut bien faire des leçons de morale à la planète entière ça ne servira guère sa cause. Et s’il le pense c’est qu’il est naïf sur la nature humaine...
Ou alors on se contente, lorsqu’on gagne injustement, de n’afficher aucun triomphalisme. Comme ça les 2 camps (vainqueur et vaincu) sont tristes.
Je n’aborde pas la question technique du « comment ». Pour moi il est EVIDENT qu’on peut faire beaucoup dans ce domaine.
Le meilleur exemple étant le foot... où RIEN n’est fait. On ne compte plus les buts valides non validés, les buts non valides validés, les expulsions injustifiées, les expulsions injustement oubliées, les ballons que l’arbitre voit à tort rebondir devant (ou derrière) la ligne de but,
les hors-jeu mal jugés, etc...
A ce demander si la FIFA n’essaie pas de préserver à tout prix cette merveilleuse incertitude du sport. De façon à ne pas décourager « les petits » qui pourront toujours espérer un coup du sort, une intervention divine (comme la main d’un petit gros bourré à la coke), pour l’emporter. Et tant pis pour l’équité sportive. Seule la victoire compte. De cette façon on concerne un maximum de gens pour ce business qu’est le foot (et le sport en général).
Qd je parle de technologie pour l’arbitrage je pense à des technologies « immédiates ». Pas de la vidéo à tout va qui allongerait la durée des rencontres et ferait de fausses joies au public en permanence.