@ l’auteur
Je n’ai pas lu le livre en question, je dois le signaler. Donc, je me limiterai à ce que vous dites.
Cette phrase « [...]sous le couvert de défendre des sans-grade, suinte le dégoût des classes populaires[...] » me paraît souligner de façon formidable l’être paradoxal des fascistes - fussent-ils artistes ou politiques.
Certains diront que le terme de « fasciste » est inapproprié et qu’il ne faudrait pas le galvauder. Certes, nous n’en sommes pas encore là , mais les arguments et la réserve où on puise sont identiques et on n’en distille pas moins le même poison.
Le désir de revanche des foules est une réalité incontestable : en effet, les désenchantements acculent à tenir les pires attitudes. Nos idéologues le savent, autant s’en servir. Alors ils attisent la haine.
Côté droite, on promet monts et merveilles. A mesure que les élections de 2007 approchent, on verra tenir un discours particulièrement gauchiste : du travail pour tous et une vie on ne peut meilleure.
Imaginez ce que feraient toutes ces foules si on ne leur inculquait le mépris de l’autre, si on ne créerait des boucs émissaires...
Merci pour cet article en effet engagé.
Marin.