@L’auteur
Merci pour cet article très intéressant.
Il me rappelle une question que je me suis posé sur l’humanisme : le jour où l’homme rencontrera une race extraterrestre intelligente mais qui ne serait pas aussi avancée technologiquement (imaginons qu’elle serait, par exemple, à l’équivalent de notre âge de pierre), l’homme pourrait, par « humanisme », décider de soumettre cette race d’extraterrestre et l’exploiter, puisque l’Homme, au sens biologique du terme, serait le centre de nos intérêts.
Une autre définition de l’humanisme plus large pourrait par contre inclure ces extra terrestres hypothétiques, si on tient compte de leur conscience et intelligence.
Dans ce cas, par humanisme, il serait immoral de les exploiter. Evidemment, le problème reste entier car il est déplacé dans la définition des derniers termes « conscience » et « intelligence ».
En admettant que c’est une question de degré et non de nature, comment fixer les critères pour placer la limite ?
Pour revenir à nos moutons, je suis bien content que pour survivre, l’Homme n’a pas besoin de manger des singes ! Etant d’accord avec l’article sur le fait que la différence entre l’espèce humaine et les autres espèces est une question de degré et non de nature, je n’ai pas trop de scrupule à manger du boeuf ou du porc.