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Commentaire de Jean-Luc Martin-Lagardette

sur On a perdu le propre de l'homme


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JL ML Jean-Luc Martin-Lagardette 12 octobre 2007 10:36

Excellent article sur un thème qui va devenir de plus en plus présent et sur lequel je réfléchis depuis un certain temps. Je pense que les partisans de l’évolutionisme radical vont profiter de l’année Darwin (né le 12 février 1809) qui se profile pour enfoncer le clou de la non-différence entre l’homme et l’animal.

Ils vont également profiter des excès des thèses créationnistes pour discréditer toute autre vision (humaniste ou spirituelle) de l’homme.

C’est déjà en route. Le ministère de l’éducation nationale prépare une série de conférences pour expliquer la théorie de l’évolution et la sélection naturelle, et pour « éradiquer l’anthropocentrisme » (Sc. & Vie août 2007, p. 142).

J’aurais bien des choses à dire au sujet de la différence homme/animal. Je m’en tiendrai à celles-ci :

- On n’a jamais vu ni entendu un animal faire une thèse sur la différence homme/animal

- Pourquoi ceux qui pensent qu’il n’y a pas de différence de nature entre homme et animal ne font-ils pas du cuir avec la peau de leurs voisins ?

- Pourquoi ne fait-on plus de procès aux animaux ?

- Physiologiquement il existe une particularité de l’homme : le muscle gluteus maximus (le principal muscle de la fesse), baptisé par les scientifiques « le propre de l’homme ». http://www.sante.univ-nantes.fr/med/anatomie/file/Biblio/2004/FAUVEL_%20Fabien.pdf

Pour conclure, il faut bien se rappeler que la théorie de l’évolution n’est encore qu’une théorie. Je suis persuadé que l’évolution est effectivement prouvée, mais non pas phylogénétiquement (c-à-d selon une succession généalogique), comme les darwiniens et les néo-darwiniens le disent. On peut très bien supposer que l’évolution est réelle mais sous l’effet d’une création progressive permanente (un peu comme l’élan vital de Bergson) mais dans l’unité du vivant. Selon cette théorie, l’homme serait donc à la fois animal et à la fois autre chose, cette autre chose serait « liberté » comme l’ont bien analysé les philosophes allemands des Lumières (Kant, Fichte Hegel, notamment).


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