Il risquait 15 ans, il en a eu 8, il était libérable au bout de 3, il en aura fait 4, c’est peu, c’est évident. Le crime passionnel n’existe pas je crois dans le droit français, mais c’est ainsi que l’on aurait pu le qualifier il semble, vu qu’il n’y avait pas d’antécédents identifiés de violences conjuguales concernant Cantat.
Les 2 cotés de l’histoire me gènent.
D’une part la compassion envers Cantat et le coté « romantique » de son acte et sa situation qui sont trop mis en avant et amplifiés. Cantat a commis un acte abominable et inexcusable, il est indécent de le minimiser et le prendre autrement, et il n’a pas à être plaint et encore heureux qu’il se la joue profil bas.
Et d’autre part l’assimilation entre ce crime passionnel et le calvaire quotidien des milliers de femmes battues est discutable et regrettable. Discutable car il ne correspond pas à la réalité des faits, et regrettable car selon le droit français il existe des circonstances aggravantes en cas de crime suite à des violences conjuguales répétées et les peines sont beaucoup plus lourdes, et la surmédiatisation de cette affaire fait que les milliers de primates qui battent leur femme sont confortés dans l’idée qu’il ne risquent pas grand chose.
Néanmoins il reste que Cantat a purgé sa peine, qu’il est libre, et j’espère que quand dans 4 ans il aura recouvré sa liberté de parole et bien il s’abstiendra d’en remettre une couche pseudo romantique.