Que peut-on dire à Russes et Chinois ? Ils se sont mis à suivre de plus en plus ouvertement le modèle soi-disant « occidental », et se trouvent à présent pris à la gorge par une classe affairiste téléguidée par la grande finance internationale.
Le capitalisme ne fait que les enfoncer et en faire des pions d’une machine impérialiste de contrôle musclé de la planète.
Lire, par exemple :
http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=228
Sarkozy, Bush, médias, lobbying... et ce qu’on nous prépare (1)
On parle partout d’une prétendue « crise économique ». Les médias, même « citoyens », s’emploient déjà à nous expliquer en quoi, d’après eux, cela consiste. Apparemment, nous n’étions pas au courant, mais il faudra semble-t-il que « Sarkozy intervienne » à la rentrée, voire même tout de suite. L’intéressé a déjà « interpellé le G7 ». En même temps, les manœuvres militaires de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et l’annonce par Vladimir Poutine, le 17 août, de la reprise effective des vols de bombardiers stratégiques russes, semblent être exploitées pour créer une ambiance permettant aux « experts » occidentaux de « justifier » une militarisation rapide de l’Europe et un renforcement de son alliance avec les Etats-Unis. Cependant, cette propagande ne saurait résister à une analyse tant soit peu sérieuse. D’abord, parce que le pouvoir des lobbies financiers dans ce début de siècle est tel, qu’aucune crise économique ne saurait avoir lieu sans leur « consentement » et sans présenter un avantage pour eux. Ensuite, parce que les manœuvres militaires de l’OCS ressemblent étrangement à des essais de répression d’émeutes et de soulèvements populaires.
Enfin, depuis le début des années 1990 on a vu se mettre en place un partage des rôles à l’échelle planétaire où la Russie et la Chine ont des fonctions bien définies. Notamment, sur le plan du dumping social et de l’organisation de la gendarmerie mondiale que la « transversalisation » générale de la politique contribue à accélérer...
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http://blog.360.yahoo.com/quicalt?p=235
Nicolas Sarkozy, capitalisme de choc et alliance impérialiste Europe-USA
On entendait dire jadis : « attention, dans les périodes de calme apparent, le capitalisme finit toujours par reprendre ce qu’il avait dû céder sous la pression des mobilisations populaires ». Après plus de trois décennies d’activité intense des réseaux capitalistes et impérialistes, et de dégénérescence des organisations ouvrières et citoyennes, le bilan est très sombre et le sursaut citoyen plus nécessaire que jamais. L’intervention de Nicolas Sarkozy à l’Université d’été du MEDEF, la plus influente organisation du patronat français, ne fait que confirmer cette ancienne constatation historique.
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3. Grande rafle financière mondiale et psychose de la peur
En clair, la « fin d’une ère d’argent facile » signifie une avalanche sans précédent de faillites de « petits épargnants » devenus propriétaires, et le « rachat » de leurs biens par les grands financiers pour une bouchée de pain. Une vaste entreprise de spoliation déguisée en « mauvaise passe pour l’économie ».
Avec les délocalisations, les milieux financiers ont fait sauter progressivement des pans entiers de la « masse salariale » et des avantages sociaux des populations ayant conquis des standards sociaux jugés « élevés ». Et ce qu’on a vu n’est qu’un début. Mais, depuis quelques années, cette mainmise progressive « ne suffit pas » et s’accompagne d’attaques de plus en plus directes contre le patrimoine des « petits citoyens ». Ceux qui croyaient à la viabilité d’un « capitalisme à visage humain » déchantent les uns après les autres. Le temps est bien révolu, où la propagande giscardienne des années 1970 nous annonçait un bien-être incessamment croissant, sans aucun besoin d’un changement social. A présent, c’est le discours : « les temps sont durs »...
C’est vrai qu’il y a trente ou quarante ans, les capitalistes s’inquiétaient d’un « monde menaçant » pour leur pouvoir et leurs richesses, et qu’aujourd’hui la situation leur apparaît très différente. Pourquoi, alors, ne pas reprendre à nos dépens tout ce qu’ils avaient lâché jadis sous la pression du mouvement populaire ? La prétendue « crise des liquidités » constitue un instrument idéal pour s’attaquer aux « petits patrimoines » générés par les acquis sociaux de l’après-guerre.
Et ne peut-on raisonnablement penser qu’il existe un lien étroit entre le renforcement de la logique répressive et les conséquences attendues du massacre économique qui se prépare ? Quant aux manœuvres militaires récentes de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS), ne seraient-elles pas un autre épouvantail tombé étrangement à pic comme la « crise financière » ? Elles semblent d’ailleurs se concentrer systématiquement sur les techniques anti-émeute sous couvert de « lutte contre le terrorisme ». Troublant, car tout compte fait « nos » capitalistes et leurs collègues russes et chinois ont appris à se partager les rôles moyennant quelques mises en scène. La Russie est d’ailleurs membre du Conseil de l’Europe depuis 1996. Elle se trouve donc imbriquée dans le « grand dispositif » économique de la superpuissance européenne. Quant à la Chine, elle développe depuis longtemps son économie grâce à des apports croissants de capitaux occidentaux et à de nombreuses délocalisations.
Même une organisation si peu suspecte de « gauchisme » que Human Rights Watch s’est publiquement inquiétée, en 2002 et en 2007, des visées potentiellement « à usage interne » des activités conjointes russo-chinoises présentées comme « antiterroristes » par la propagande des deux Etats. Ce à quoi il convient d’ajouter la participation aux « travaux » de gendarmerie mondiale, et on pourrait sans doute soulever une question additionnelle : les « compétences » et moyens en matière de répression des émeutes, ne seraient-ils pas, tout compte fait, exportables ? En matière de délocalisations, on en apprend tous les jours...
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