@Mélanie : tu mélanges un peu tout, non ? En quoi la « dérive » des médecins libéraux que tu décris, « dérive » qui si je comprends bien (ce qui n’est pas évident, d’ailleurs) correspond au fait que maintenant le médecin-curé-qui-n’a-pas-de-vie-en-dehors-de-ses-patients est en voie de disparition, serait résolue par la restriction de leur liberté d’installation ?
« J’ai eu deux compagnons médecins et des amis médecins : Personne n’est dupe ...pourquoi faites vous semblant de l’être. »
Mais... dupe de quoi ???
Je vois un assemblage de critiques floues, vagues et disparates, sans cohérence, qui me paraît plus motivée par un vague mépris ou un certain ressentiment à l’égard de la profession médicale qu’autre chose.
Néanmoins je te rejoins sur un point, les médecins ont tort de ne pas plus se battre contre les franchises médicales, mesure-rustine qui ne résoud rien et pénalise encore une fois les patients. Il s’agit d’économies de bouts de chandelle pour la sécu, et qui risque d’inciter les patients à interrompre leurs traitements trop précocément, avec le risque de dégradation de leur état de santé que cela implique.
A côté de cela, le mammouth Sécurité Sociale gaspille de l’ordre de 50% de ses revenus en frais de fonctionnement ! Ne serait-il pas plus judicieux d’envisager un dégraissage que de dégrader encore le niveau de prestations ?
PS : Je précise que je suis médecin sur la Côte, mais pas libéral.