@ Aegidius Rex
Nos conclusions se rejoignent, la soumission est devenue une qualité incontournable dans les (grands) entreprises, au détriment de l’initiative et de la créativité. Le pays va avoir du mal à s’en remettre, mais que peut-on attendre d’un patronat qui, afin dit-il, d’embaucher plus, demande à licencier plus (facilement) ? Avant même de prendre un risque (embaucher, quel risque !!), on couvre ses fesses de peur que... Et dans le privé, c’est devenu pire que dans le public !
Autre plaie du monde du travail : le moutonnisme, ou panurgisme, je ne sais pas comment appeler ce suivisme forcené, qui fait qu’on n’a aucune chance de faire passer son idée, si elle n’a pas déjà été appliquée par les concurrents depuis au moins un an ou deux ?
Et enfin, last but not least, le management à la hussarde : si tu n’es pas content, barre-toi, il y en a quinze qui attendent pour ta place. Ce qui fait que la motivation première de la plupart des salariés est maintenant... la peur de se faire mettre à l’écart, ou pire, de se faire lourder. Ce qui encourage le moutonnisme ci-dessus.
Et des économies faites en dépit du bon sens, privilégiant le court terme plutôt que les objectifs premiers de la boîte : fini(e)s les secrétaires, on équipe tout le monde avec des PC, tout le monde sera à la fois dactylo et cadre. Et coursier. Et ça fera moderne.
Autant de conneries, ça fait mal.