Ah ces sarkolâtres ! Vraiment vos arguments manquent de variété et surtout de fond. A chaque critique, qu’elle fût justifiée ou non, c’est :

- et Mitterrand lui il n’a pas peut-être ... (argument de fratrie de huit ans : « Oui mais lui il l’a fait aussi » ou au choix « c’est lui qui a commencé ! »

- c’est l’aigreur qui vous fait parler

- il a été élu et vous remettez en cause ce vote. Alors là c’est un problème de comprenette des sarkolâtres d’une part de cette élection (en effet la loi électorale impose deux tours - d’autre pays c’est un seul - et donc chaque élu a forcément ^plus de 50 % mais cela n’est en rien une adhésion totale. Ce qui compte ce sont ses 35 % du 1er tour, pour le second 40 % des votes Sarkozy sont des anti Royal) et ensuite de la démocratie. Pour eux la démocratie s’arrête au vote de la présidentielle. Après Motus et bouche cousu. Toute opposition serait nulle et non avenue. Or dans la démocratie il y a aussi le droit au débat, le droit à l’opposition et le droit à la critique.

- c’est de la presse caniveau (alors c’est à mourir de rire car il y a quelques faits qui nous autorisent à parler de la vie privée-publique de Sarkozy. Un seul exemple la mise en scène à Venise (en gondole, et même en tête de gondole) avec paparazzi patentés et voyage en outre-mer en hélicoptère.

- il y a aussi la responsabilité de cet échec reporté sur Cécilia Sarkozy. Pour beaucoup (voir certains forums) tout est la faute de cette femme incontrôlable, amatrice d’hommes etc. Cet argument chaque fois qu’un membre de l’équipe Sarkozy fait des siennes est le même. Le roi a raison et les autres n’ont qu’à la fermer ou partir. Or ces « collaborateurs » qui les a choisis ? Dans une entreprise celui qui se trompe dans son recrutement est considéré comme responsable. L’incompétent il l’est par nature. On ne peut pas lui reprocher d’être la mauvaise personne à la mauvaise place. C’est donc celui qui choisit qui est en cause. Et jusqu’à preuve du contraire c’est quand même Gargantua qui est allé chercher Cécilia Martin, même qu’il la convoitait encore marié (lui) le jour il l’a mariée (elle) dans sa mairie (le simple souci d’honnêteté aurait dû lui dicter au moins de ne pas la marier et de laisser faire un adjoint).

En d’autres mots les arguments sont toujours de forme jamais de fond. par exemple comment peut-on accepter - il ne s’agit pas du principe du divorce ni même du droit au divorce quelles que fussent les personnes - qu’un candidat à la République demande à sa femme qui veut divorcer - le dossier de divorce est prêt depuis de longs mois et du reste on ne découvre pas trois mois après l’élection que l’on ne veut plus vivre ensemble. Ils se connaissaient suffisamment depuis 10 ans pour savoir que cela était déjà un échec - de rester avec lui au moins jusqu’à l’élection ? Cela pose de nombreux problèmes et les LVS (Laisser Vivre Sarkozy une filiale de la SPA) ne voient comme toujours un fait (divorce, vacance, poste de président, son discours) qu’en tant que tel et en concluent qu’il est comme d’autres et que ces reproches sont iniques du simple droit à être comme un « simple » citoyen :

- celui du mensonge

- celui de la manipulation

- celui peut-être de pressions (réciproques) dans ce couple

- la crédibilité du discours

- cela pose un autre problème celui de la fuite d’un homme qui est le chef de l’Etat. Depuis une semaine Martinon le perroquet dit et répète : « Pas de commentaires ! » alors que Sarkozy prêche dans tous les micros dès qu’un chien mort une jeune fille. Là tout un coup il y a un tabou, lui qui aime les briser. Le tabou de sa fuite devant la presse concernant un sujet qui doit être abordé. Il ne s’agit pas de faire un roman, mais d’en parler. Cela a posteriori démontre donc que tous les discours du genre « c’est une rumeur » étaient des faux. Cela donc pose le problème de la probité des déclarations de ce gouvernement, de ses conseillers, de ses porte-paroles

PS : je n’ai jamais voté Mitterrand mais vous l’aurez remarqué pas Sarkozy non plus et le PS n’est pas ma tasse de thé.