Bonjour candide.
Tu soulèves l’épineux problème comment faisons nous pour développer une idée dans la population qui conditionne une nouvelle manière de vivre. Cela se fait par l’idéologie ou les croyances et comme leur nom l’indique cela repose sur ce que l’on pense être bon pour les autres ou ce en quoi l’on croit.
Toi tu dis il faut que cela repose sur des causes réfutables, cela vaut pour les sciences dures pas pour les sciences humaines.
C’est un sujet que j’aime bien j’ai eu l’occasion de rencontrer des chercheurs du CNRS, sur ce sujet
Ils corroborent ce que tu écris dans le sens ou la réalité de l’augmentation de température à cru de manière exponentielle en moyenne sur la seule base des relevés qu’ils disposent et il est indéniable que la courbe suit le développement de l’activité industrielle, je l’ai eu entre les mains donc on doit pouvoir la trouver sur internet.
Mais tu le dis est eux aussi ce n’est pas tout, je ne vais donc pas reprendre ce que tu as dit d’ailleurs sur le sujet science vie avait sorti d’excellents articles.
Il est indéniable que les populations avaient une idée de stabilité de la planète et plus particulièrement du temps, dont l’action se caractérise par les différents aspects des territoires planétaires. Et qu’aujourd’hui nos outils technologiques nous permettent de faire des mesures moins approximatives et plus précises suivant les domaines, et c’est ainsi que nous savons que la banquise polaire nord fond avec une incidence à plus ou moins long terme sur le Gulf stream qui tempère l’Europe de l’ouest etc.
Si l’Europe se refroidit parce que le Gulf stream cesse sont cycle nous immigrerons en Afrique, certains feront la gueule et les africains se vengeront (humour).
Généralement je dis que la planète nous ignore. La planète, elle, se moque éperdument de notre existence, que nous soyons ignorant ou génie, que nous vivions ou que nous nous exterminions, que nous lui fassions un trou d’ozone ou que nous la réchauffions. Elle s’est créée sans nous, et mourra de même. Ce qui me parait plus important c’est de se soucier de notre existence pour différer la mort sur une planète où nous n’avons aucune chance de vieillir paisiblement, au milieu des risques représentés par les autres espèces ou d’autres organismes (viral microbien etc.). Des risques que représente aussi la vie de notre espace terrestre (glaciation, réchauffement, dérive des continents, percussion d’astéroïdes, risques météorologiques), et des risques Culturels (accident et organisation de la violence.) II y a deux cent mille ans, et plus la planète vivait sans nous ses transformations terrestres. Aujourd’hui notre activité humaine y contribue, et c’est en cela qu’il y a aussi un devoir d’apprendre pour harmoniser, non seulement notre propre existence, mais également celles futures à l’univers auquel nous sommes rattachés. Un univers auquel nous ne pouvons échapper, dont aujourd’hui nous connaissons certaines de ses lois qui nous conditionnent.
Par notre activité innovante, nous tuons des milliers de nos semblables volontairement ou non, nous en laissons mourir dans l’indifférence tout autant, nous mettons en danger la vie sur la planète par un surarmement et l’utilisation civile ou militaire du nucléaire, par la pollution non biodégradable à court terme suivant les produits, et s’il y a danger pour notre existence c’est plus sur ces points là qu’il se situe.
Je dis cela car tu n’abordes que l’aspect du C02 pour porter la contradiction aux écolos et en cela tu fais aussi une analyse idéologique en soutenant nos modes de vie qui justifient la continuation d’une exploitation de nos principes de croissances actuels qui prendront fin tôt ou tard par l’épuisement de nos ressources, principalement le pétrole qui représente + de 70% de la composition de nos produits.
Et n’en déplaise aux futuristes les projets vers la colonisation de Mars sont abandonnés, les US se retournent vers la Lune pour ce qui est des produit miniers.
Trouverons nous d’ici moins ou plus de cinquante ans, en fonction de la rapidité de la croissance de la chine et de l’Inde, des produits de substitution pour remplacer les 70% d’utilisation ?
Alors jusqu’où peut-on aller, vers tout ce qui pourra nous assurer un confort identique sans la pollution qui va avec.
C’est beau ce que je dis, mais c’est une énorme connerie.
Car au début de l’utilisation de tous nos produits (quand ils n’étaient pas répandus en grande quantité sur le globe, transportés par nos échanges, les eaux, les vent et que nous n’avions pas d’outils de mesure précis sur leurs nocivités à long terme) n’était que le fabuleux produit de la science qui allaient redonner l’Eden aux hommes.
Tout ce que nous entreprenons suit ce processus.
Toute modification d’un élément le plus infinitésimal soit-il engendre des modifications dont l’on n’a aucune idée avant que la répercussion de son incidence nous soit perceptible.(effet papillon)
D’une certaine manière tout nous tue, l’intérêt étant de reculer la mort.
Je t’accorde aussi la tendance à la culpabilisation des citoyens qui est une absurdité pour plusieurs raisons.
L’une c’est que 60 millions de français qui économisent face à 3millards qui se mettent à gaspiller à leur tour le compte est bon, comme le dit l’émission des chiffres et des lettres.
L’autre est l’antinomie avec cet appel à l’écologie et la recherche de plus de croissance économique qui repose sur ceux que l’on veut réduire, et tout le monde gobe.
Je suis favorable à ce que j’appelle la décroissance sélective, nos désirs s’organisent et s’orientent. Au sortir de la guerre je n’était pas malheureux de ne pas avoir ce que j’ai aujourd’hui. Mais aujourd’hui je suis incapable de me passer de ce que j’ai, est-ce vrai ou bien est-ce qu’on je le dit pour justifier une non action dans un constat global de pollution généralisé.
Faire des choix, même s’ils ne sont pas libre, c’est faire de la politique puisqu’ils orienteront notre organisation, car avoir une idée et la faire partager par les autres engendre par l’effet papillon une idéologie. Et qu’en l’on s’y tient mordicus quoi qu’il adviennent dans un monde où tout change cela devient du dogmatisme.
Alors les verts, ils sont plutôt « mort roses ».
Cordialement.
08/01 16:54 - samuel
@Candide Il y a une erreur lorsque vous dites qu’il ya 7°c de différence avec il y a 10 (...)
08/01 16:53 - samuel
@Candide Vous confondez discours écolo-médiatique et discours scientifique ! Aucun chercheur, (...)
10/06 10:20 - chria
(mes deux messages précédents s’adressait aux deux messages au-dessus. Je suis novice (...)
10/06 10:17 - chria
Sa théorie est aussi une mystification puisqu’aucun modèle n’ a la prétention de (...)
10/06 10:11 - chria
non, il n’y a pas de preuves comme toujours lorque l’on essaye d’expliquer (...)
19/04 07:58 - fafou0
Tout à fait d’accord avec l’auteur de cet article... Parlons du Giec : oui, nous (...)
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