La grève générale des mineurs, décidée en principe au Congrès de Lens, en avril 1901, avait pour but la modification du régime des retraites et la limitation de la durée du travail. Le mouvement a pris de l’ampleur en septembre 1902, à la suite de la décision de la Compagnie des Mines de la Loire de réduire des deux tiers la prime sur les salaires. Le Comité national des mineurs demanda alors au Président du Conseil, Emile Combes, de faire aboutir des projets de loi répondant à ses revendications.
Le 21 octobre, le mouvement comptait 110.000 grévistes. Les députés des centres miniers, parmi lesquels Jean Jaurès, député de l’Aveyron, interpellèrent le Président du Conseil. Sous la pression du Gouvernement, les compagnies minières ont consenti enfin à entamer des négociations. Après plusieurs mois de négociations, le Comité national des mineurs a obtenu une amélioration des conditions de travail et une majoration des retraites. Mais une entente sur les salaires n’a pu se faire au niveau national. Le travail a repris progressivement. Le dernier bassin houiller à faire grève fut celui de Carmaux. Il a repris le travail le 5 décembre après avoir obtenu une augmentation des primes.
Cet épisode de notre histoire marque la maturité du mouvement syndical.
Il est stupéfiant de voir le chef de l’Etat invoquer la mémoire de Jean Jaurès alors qu’il s’attaque aux régimes de retraite.
22/10 14:04 - Leila
Les travailleurs ont lutté très durement pour arracher de légitimes conquêtes sociales à des (...)
20/10 10:02 - Olivier Bonnet
19/10 14:35 - Céphale
La grève générale des mineurs, décidée en principe au Congrès de Lens, en avril 1901, avait (...)
18/10 16:35 - afed
Les temps ont-ils vraiment changé ou bien assistons-nous impuissants à la curée contre une (...)
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