@ JCM
Excusez-moi je n’ai pas été assez attentif. cependant, je suis parti d’un rendement de 100%, sans compter le stockage pour la nuit (ce qui double au moins la surface). bref, même en divisant par 5 : 1000km² soit cent-mille hectares !!! c’est beaucoup
Pour ce qui est du nucléaire, évidemment que le mieux serait de s’en passer.
Pour ce qui est de la quantité de ressources : les technologies de génération IV (SFR, HTR...) peuvent augmenter ces ressources, voire les multiplier. De plus le cycle fertile du thorium (envisagé à l’état actuel) permettrait de les multiplier bien au-delà de nos besoin. Ensuite, évidemment, des technologies thermonucléaire nous permettraient d’utiliser l’énergie fondamentale de l’univers, et là, les ressources deviennent inimaginables. Bien sûr, il y a des bonds technologiques à réaliser, mais comment savoir si ca marche si on n’essaye pas ??
Pour ce qui est de la transition énergétique, je pense que vous vous trompez de point de vue : la transition ne concerne pas le type d’énergie d« avenir » (qui est un terme dénué de sens) mais plutôt la manière de passer d’un système économique polluant et gaspilleur, basé sur le pétrole, à un système économique (gaspilleur ou pas, peut importe) limitant au maximum son impact sur l’environnement, avec des ressources infinies. La transition n’est pas pétrole==> solaire mais de polluant==> non polluant.
En attendant, d’accord avec vous sur la plupart des problèmes du nuclaires. Mais ce sont des problèmes de moyen et non de principe :
* déchets : ascenseur spatial (limitant au maximum les risques) puis on s’en débarrasse dans le soleil.
* pays en voie de développement : ils vont se développer, c’est compris dans le nom
* concentration de l’énergie dans les grosses entités : problème politique, qu’il faut espérer arriver à résoudre (sinon le problème s’applique pour TOUT)
Comme vous dites, peut-être qu’actuellement le nucléaire n’est pas une solution, pour beaucoup de raisons, mais ce serait dommage de se priver d’une énergie virtuellement infinie une fois à maturité (fusion thermonucléaire).
Pour conclure :
A long terme, le problème n’est pas de réduire les moyens, mais plutôt de réduire l’impact de ces moyens sur l’environnement (voire le social)
Bien à vous