Pour ce qui est de l’habillement, tout dépend du milieu.
Il y a évidemment un gros travail d’éducation à faire, pour que les femmes ne se sentent plus démunies face à certains comportements, car c’est souvent la raison pour laquelle elles s’habillent comme des « sacs », et pour que les hommes aient un peu plus de discernement (combien de fois j’ai vu des hommes s’obstiner alors qu’il était clair que les filles ne voulait pas d’eux).
Remarquons que beaucoup d’hommes ne font pas non plus honneur à leur sexe, en se laissant leur physique se dégrader, en s’habillant sans goût, choses qui ne me paraissent pas choquantes tant qu’ils ne commencent pas à avoir des exigences envers la gent féminine.
Pour finir, une petite anecdote, propos auquel je n’ai pas eu l’intelligence de répondre du tac au tac :
Ma voisine, (que je ne connais pas) à un concert, se plaint que les gens ne s’habillent pas très bien à Paris, comparativement à Munich (qu’une amie à moi décrivait comme une ville manquant d’élégance sur ce point). En parlant des transports en commun, elle dit : « oui, surtout que dans le métro il y a beaucoup de noirs. »
Je ne pensais pas entendre ça un jour, et mes neurones commotionnés ont repris du service trop tard.
J’ai le souvenir de m’être promené non loin de Barbès, dans une avenue dont les boutiques présentaient tout ce que se fait en matière de « sape », a destination des noirs africains qui habitent le quartier.
On trouvera difficilement plus de flamboyance, d’élégance, de diversité que dans ces magasins, où il est encore possible d’acheter un costume blanc à la mode des années 30.
Sans parler des boubous et autres tissus chatoyants qui sont comme un rayon de soleil dans la taupinière parisienne.
La prochaine fois je ne mâcherai pas mes mots, promis !