J’ai bien lu les références jointes, merci. Dans le cas de M. Petiot, il s’agit de « promotion » de produits non agréés, et non d’usage domestique, comme pour notre auteur, ce qui est différent.
La sanction potentielle apparaît démesurée, en effet, face à ce qui paraît présenté comme un simple conseil entre amis. Reste à voir le pourtour de l’affaire, que je ne connais pas : si il y a stages, s’agit-il de stages payants ? Y a t-il une activité commerciale annexe (vente de purins, etc.) ? Bref, je ne peux répondre en l’état actuel de mes connaissances sur le sujet.
Nous avons le même type de législation encadrant les produits pharmaceutiques : il est interdit d’évoquer ou de promotionner les propriétés « thérapeutiques » de produits non agréées (par l’AMM). C’est pour cela que les revues évoque en termes douceureux les « bienfaits pour la santé » (et pas « contre la maladie ») de telle ou telle plante, que les produits hors AMM ne « guérissent » pas, mais « participent activement au rétablissement des équilibres naturels », etc. Je crois qu’on est dans ce cas de figure, auquel cas, aucun risque à utiliser ça chez soi (de même qu’on est libre de se soigner soi-même au jus de carotte si l’on veut), plus enneuyeux en cas de promotion, mais pas à ces plafonds de peine. Je vous rappelle que les sanctions evoquées sont des plafonds, auxquels ou parvient en accumulant erreur sur fraude, avec volonté délibérée d’en faire un commerce (et le tout à grande échelle). Ici, on est loin du compte, on dirait.
Mais je continue mes recherches et vous rappelle dès que j’ai un moment de libre !!