Sarkozy dérange notre concept du président de la République.
Nous ne retrouvons plus le Commandeur, accordant, le 14 juillet, sa vision du monde et donnant sa bénédiction civique urbi et orbi.
Chargeant tous azimuts, mettant sa personne et sa volonté dans tous les conflits, politiques, sociaux,moraux voir conjugaux, notre président ( hé ! Oui ! Notre président élu au suffrage universel) mène aussi tambour battant ses visites et rencontres d’avec les grands de ce monde. Rendre visite à un chef d’état ou de gouvernement flatte 2 egos, même si, et c’est à espérer, la realpolitik reprend le dessus.
Ces actions d’agité du bocal nuisent, elles ne donnent pas une image de stabilité. Notre émoi trouve à se nourrir plus du conflit des cheminots défendant leur bifteck de retraité ( avec cet immense bras de levier que sont les moyens de transports) que d’apprendre la signature d’un contrat pour la réalisation d’une ligne de TGV Tanger-Marrakech.
Si ouverture il y a, on a tous tendance à rechercher celle qui mène à la paix sociale.
Par contre n’attendons pas un réel élan de contestation de la part de nos représentants contre le vote d’agrément du traité de Lisbonne. Nous aurons droit à la petite et basse revanche des politiques après le référendum.Entre gens de bonne compagnie on ne va pas tolérer , plus longtemps, cette chienlit européenne !