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Commentaire de Imhotep

sur Guaino : la caricature de Sarkozy ou l'inverse ?


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Imhotep Imhotep 24 octobre 2007 09:44

Le respect vaut si la personne est jugée respectable. C’est comme la tolérance. Claudel disait qu’il y avait des maisons pour cela. Sarkozy du fait de ses innombrables mensonges, de son arrogance détestable, de ses crises de nerfs me paraît assez peu respectable. Un peu d’histoire :

Le RPR fondé par Jacques Chirac en 1976 a été crée sous l’influence de Juillet et Garaud (les Guaino et Guéant de l’époque) et ce avec l’argent des fonds secrets du premier ministre qu’était Jacques Chirac. Les détournements de fonds qui ont permis au RPR de progresser ont continué avec la mairie de Paris. Ce parti est devenu une machine, très riche, de guerre électorale. Ce riche parti qui a bénéficié, par filiation opportune, de l’image de référence de de Gaulle. Image et argent font bon ménage au RPR et surtout permettent d’être élu. Sarkozy, jeune loup au dent de morse a bénéficié de ce parti, de cette manne financière et visuelle. Il s’est acoquiné avec Pasqua dont le fils vient d’être condamné et qui lui-même a été poursuivi d’innombrables fois. Sarkozy se sert de Pasqua puis l’évince. Ensuite il se sert du RPR fondé par Chirac, Chirac qu’il trahit pour Balladur. Il finit par prendre à la hussarde un parti de godillots aux ordres. Il se sert donc d’une machine de guerre sans scrupules qui grâce à ses élus, ses fonds, ses accointances dans l’industrie et la finances, dans la presse et les autres media arrive au pouvoir suprême. Sarkozy est le coucou de la politique.

Enfin quand je dis que j’aime la générosité, cela ne veut en rien dire que j’en suis abondamment pourvu ou pourvu jusqu’au débordement. Et peut-être qu’au contraire de cette image répandue dans les milieux de l’UMP qu’il vaut mieux apprendre à pêcher que de nourrir un indigent, je crois que pour qu’il puisse pêcher il faut d’abord qu’il ait quelque chose dans le ventre. Enfin la véritable générosité est d’une part de ne pas être naïf, ou un béat benêt et de tenir compte de la réalité. Faire semblant ou promettre l’impossible rassure et flatte celui qui s’y colle mais trompe et n’aide nullement celui qui en a besoin.

Conclusion : oui j’aime la générosité et parfois j’aimerai en être plus pourvu.


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