TALL,
excuse moi, en tant que Bruxellois moi-même, ce que tu affirmes est clairement grotesque.
Si séparation il y a, Bruxelles peut dire adieu à son joli PIB, la pression fiscale s’allégeant au nord, pas mal de grosses entreprises internationales tourneraient le dos à Bruxelles.
Déjà capitale-partenaire de l’UE, cela n’existe pas, et il n’y a aucun cadre légal, juridique ou quoi que ce soit dans le genre. D’ailleurs l’UE s’en fout de Bruxelles ville..
L’enclave que subit Bruxelles, à moyen terme lui serait fatale et elle se verrait étouffée et sous le joug du nouveal état flamand. D’ailleurs comment peux-tu prétendre une entente avec une nouvelle nation qui ne respecte pas les critères de base en terme de démocratie pour prétendre à son acceptation au sein de l’UE.
Bruxelles se transformerait en ville-bureau pour les eurocrates, et de l’autre coté une population peu qualifiée et majoritairement au chomage.
Tu vas me dire que les 250.000 navetteurs paieraient leurs impots à Bruxelles ? Grande crédulité, sans les 5 milliards d’euros de rentrée fiscales, la flandre courerait à sa perte.. donc Bruxelles serait désertée par les navetteurs.
Sans parler du problème d’espace et de logement, d’accès à la ville, des problèmes de transport...
Pour en revenir à la confédération, c’est une mauvaise solution, car cela assure à la flandre de faire ses propres bénéfices, et pour ses problèmes de sucer les bénéfices des autres régions.
Oui il est temps qu’on mette un terme à tout ça, mais en gardant une Belgique réduite, une fédération francophone de Belgique, ou ni Bruxelles ou la Wallonie ne serait annexée à l’autre. Plutot une fédération, ou Bruxelles déciderait de son sort, ainsi que la Wallonie. Le tout en transparence, en virant les politicards usant népotistes et clientélistes. La wallonie a l’espace et la main d’oeuvre, Bruxelles génère la matière grise.
Je vous invite à lire une analyse très sérieuse :
http://unitefrancophone.be/IMG/pdf/Manifeste.pdf
En conclusion, TALL soit tu es un grand naïf, soit tu joues encore plus l’autruche que les francophones de Wallonie