Merci, JRR, je me sens moins seul.
Effectivement, Blocher est au plus près de Blair, la guerre en Irak en moins, ce qui fait tout de même une légère différence. Il a en plus l’avantage d’avoir fait sa fortune seul et parfaitement honnêtement, ce qui le met à l’abri des tentations des professionnels, seule caste admise dans la politique française. Avec les dérapages et les coudées peu franches que l’on sait.
C’est vrai, et je vous prie de m’en excuser, j’étais un peu agressif dans mon billet d’humeur.
Mais il est vrai aussi que je suis fatigué de ces allusions permanentes à la stupidité, l’hypocrisie, la lâcheté et l’avidité suisses. Sans parler de son« racisme ». Une telle mauvaise foi me hérisse.
Tant que les français renonceront à toute réflexion personnelle, n’envisageront pas de prendre eux-mêmes leur destin en main, réclamer que le 49.3 revienne à César, c’est à dire à eux par referendum, ils se plaqueront sur le modèle socialo-communiste qui n’a plus cours nulle part, sinon dans un passé aujourd’hui centenaire. Et qui a le désavantage d’être uniquement franco-français, inefficace et dont ils ne veulent toujours pas admettre qu’il les a menés à la ruine.
Avoir une politique réaliste ne signifie pas égoïste, mais soucieuse de trouver et de maintenir un niveau de vie correct à ses compatriotes. Ainsi qu’à une main d’oeuvre étrangère volontiers et avec reconnaissance admise, pour autant qu’elle se comporte, ce qui est généralement le cas, qu’elle se comporte comme des gens civilisés, respectueux des lois et de l’environnement.
La dernière prestation de serment pour l’obtention de la nationalité auquel j’ai assisté à Genève au mois de Juin, montrait à l’évidence la grande ouverture de la Suisse, un joyeux méli-melo d’Africains, de Portugais, de Croates, de Birmans, de Péruviens etc.... Tous endimanchés et les larmes aux yeux. mais il nous paraîtrait choquant de voir des sans-papiers dans la rue exiger en priorité un logement que les Suisses eux-mêmes ont du mal à trouver. C’est invraisemblable.
Je préconise aux redresseurs de torts de créer une fondation et de s’engager à donner eux-mêmes du travail et un logement, à commencer par le leur, à ces familles qui affluent de partout. Cela résoudrait leurs problèmes de conscience.
C’est tout ce que j’avais à faire remarquer.