L’analyse est pertinente, mais elle ne met pas assez en relief la mutation positive de l’économie pour le bien-être de tous. Il faut comprendre que l’expulsion du potentiel au profit du virtuel n’est pas un risque mais une chance inespérée pour les esprits créatifs.
Les vols touristiques spatiaux comme la prise en compte de l’environnement en passant par les biotechnologies ou les technologies de l’information, sont autant de promesses d’un monde meilleur et nous sommes tout simplement en train d’ouvrir les univers de marché aux rêves. Effectivement, un certain nombre d’entreprises ont su emboîter le pas de ces mutations sans contrainte parce qu’elles ont su anticiper leur futur pour donner une réalité au notre.
C’est comme si nous matérialisons dans l’instant les idées d’un Leonard de Vinci ou d’un Jules Verne grâce aux potentialités de la technologie moderne.
Le potentiel n’a pas disparu, il a été transféré dans les moyens technologiques et dans la combinaison infinie des sciences pour donner naissance à de nombreuses idées nouvelles.
Sans la technologie GPS et des satellites, le pont de Millau n’aurait jamais pu se construire ou la Palm Jumheira à Dubaï n’aurait pas pu s’imaginer et sortir de terre en si peu de temps. Les projets les plus fous sont donc à notre portée, tout au moins pour ceux qui veulent oser et satisfaire de nouvelles attentes !
Toutefois, considérer que l’économie du potentiel se transforme peut à peut en économie du virtuel ne doit pas faire oublier qu’au bout de la chaîne de valeur, il y a le client.
La bulle internet a éclaté et toutes les autres éclateront de la même manière si l’on fait abstraction d’une contre vérité simple qu’un besoin du marché sans demande satisferait toutes les offres.
Je crois que la notion de « virtuel » qui relègue progressivement celle du « potentiel » au rang d’antiquité des théories économiques du XXème siècle (et notamment celle de Schumpeter) amène une approche beaucoup plus transversale de l’activité économique et des sciences.
De nouveaux champs d’actions apparaissent pour l’économie de la connaissance qui ne sont plus enfermés dans des visions rétrogrades et un formidable terrain d’expression de la créativité sans limite a éclos dans lequel l’imaginaire des consommateurs devient roi.
Balayé ces notions restrictives de « coeur de métier » ou de « concentration sur un marché cible » dans les stratégies du potentiel. Avènement des notions infinies de « portefeuille de fonctions » ou de « fertilisation croisée » dans les stratégies du virtuel.
Alors, nous n’avons au contraire rien à craindre de cette nouvelle économie de l’immatériel qui place le génie créatif au centre des processus d’innovation de rupture. Nous voilà enfin entré dans un XXIème siècle tambour battant pour donner un sens à toutes les idées créatives qui engendreront les richesses nouvelles du futur.
30/10 08:37 - Théo Garleac
L’analyse est pertinente, mais elle ne met pas assez en relief la mutation positive de (...)
29/10 22:34 - Forest Ent
Cet article mélange un ensemble d’intuitions brillantes, de pensées denses, (...)
29/10 17:25 - anny paule
C’est très intéressant, mais aussi très inquiétant ! Où sont les principes humains de la (...)
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