Aprés Bonnet et Morice, nouvelle tentative d’amalgame collaboration-patronat.
Désolé de vous contredire et de devoir une fois de plus démontrer que l’honneur comme la trahison ont été de tous les côtés.
Vous voulez que je vous cite des patrons résistants ?
Jacques Ballet PDG d’Esso France et Esso-SAF
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/50.html
Pierre Louis-Dreyfuss banquier, PDG de Louis-Dreyfuss et Cie, père de l’actuel président de l’OM
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/616.html
François Sommer : PDG d’Allibert-Sommer
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/930.html
Citons aussi « l’ignoble » Pierre de Bénouville, ancien cagoulard et bras droit de Marcel Dassault
http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/437.html
Et il y en a d’autres...
Rappelons aussi que le premier fusillé de la résistance ne fut ni Guy Môquet ni un des communistes de Chateaubriant mais Honoré d’Estienne d’Orves, royaliste
Que Gilbert Renault, le colonel « Rémy », fondateur d’un des tous premiers réseaux de résistance était militant de l’Action Française
Qu’à l’inverse :
Pierre Laval était un ancien député socialiste, tout comme Marcel Déat
Que Jacques Doriot était président des jeunesses communistes puis député communiste
Qu’à gauche ,comme à droite, les collabos, par conviction ou par opportunisme, n’ont pas manqué.
Tout ceci pour dire qu’il est hâtif de dire droite-patronat-collaboration et gauche-résistance, tout comme l’inverse...