Toutà fait d’accord avec le dernier commentaire.
Si on calcule l’argent dépensé par l’Education Nationale, il apparaît qu’un élève d’un lycée bien « côté » (comme une voiture ou n’importe quel objet de consommation) coûte plus cher qu’un élève de ZEP. Les profs qui y enseignent sont plus âgés et donc plus payés, le différentiel est si grand que les mesurettes n’y changent rien.
Sortir un élève et le présenter en modèle « d’intégration » est une supercherie destinée à diminuer encore davantage tous les budgets d’éducation. Après on dira : si tu veux tu peux, en oubliant les notions de capital culturel, social et faisant fi des différences entre les élèves qui ne s’adaptent pas tous aux contraintes scolaires de la même façon (et tant mieux). Cet article est bien dans l’air du temps, on fait croire que la suppression de la carte scolaire signifie l’augmentation de l’égalité des chances. Pour autant, il n’est dit nulle part que des postes d’enseignants manquent cruellement, que les moyens des associations ont diminué de façon exponentielle depuis quelques années.
L’auteur, qui ne souhaite pas se présenter, a une vision terriblement pertinente de la banlieue : si tu travailles, tu roules pour le système. Evitons les généralisations de ce type, qu’est ce que t’y connais ? La carte scolaire est un faux problème, il faut accepter de payer des impots pour payer l’éducation.