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Commentaire de janequin

sur Médecine : un nouvel espoir contre le sida ?


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janequin 2 novembre 2007 00:57

Non, l’efficacité incontestable de la trithérapie n’a pas montré la validité de l’hypothèse virale, elle a simplement montré que ces substances permettaient l’augmentation de l’espérance de vie des malades, ainsi que de leur confort.

Pour comprendre l’impact d’un médicament, il ne suffit pas de formuler une hypothèse sur la façon dont il fonctionne (et c’est bien ce qui est fait dans ce cas), il faut également essayer de comprendre en quoi sa structure chimique peut interférer avec la mort des T4, qui est la cause du sida.

Dans la mesure ou de plus en plus d’études montrent que ce suicide cellulaire est le fait de molécules simples tel l’acide peroxynitreux, il faut que les pharmaciens se posent la question de la manière dont les substances utilisées en trithérapie interagissent avec ces molécules.

Et on leur trouve un point commun : les substances les plus actives sont celles qui, selon le bon vieux modèle maintenant bien établi de la chimie, réagissent facilement avec cet acide peroxynitreux par exemple, car ce sont des réducteurs (permanents ou temporaires comme devrait l’être l’AZT, selon les canons de la chimie)(je peux creuser, mais c’est vraiment technique).

Donc l’hypothèse virale n’est pas nécessaire pour permettre d’expliquer de manière correcte l’efficacité de la trithérapie.

Mais cette hypothèse relance le débat sur l’impact du comportement des personnes (utilisation de substances capable de provoquer la formation de cet acide peroxynitreux par exemple), et ce n’est certainement pas du goût de tout le monde.

Tant qu’à faire, autant prendre le maximum de précautions, et ne pas limiter la prévention à l’aspect sexuel, mais aussi au danger lié à l’absorption de ces substances.


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