@frédéric lyon
Vous partez de constats exacts pour arriver à la conclusion fausse de : « ce concept[de races humaines] possède une solide base génétique ».
Inutile de chercher aussi loin que vous, dans des caractères « invisibles », les africains sont majoritairement noirs et les europeens majoritairement blancs. Et je suppose que le taux de mélanine est aussi génétique. Il y a donc bien une différence génétique entre deux ethnies : celle des « africains » et celle des « europeens ». Mais ces différences impliquent elle des races, c’est à dire des branches distinctes ? Non car ces différences sont, en moyenne, inférieurs aux différences entre individus d’un même groupe ethnique donc il n’y a pas de race génétiquement.
Je recopie le commentaire d’Avatar qui citait Axel Kahn, médecin généticien : « Il y a plus de diversités génétiques, en moyenne, au sein des individus d’une ethnie particulière qu’entre deux ethnies différentes, fussent-elles apparemment si dissemblables que le sont des populations scandinaves ou mélanésiennes. »
Permettez moi de re citer Albert Jacquard, généticien :
"Ce résultat est la conséquence de l’absence d’une histoire de l’humanité exprimable sous la forme d’un arbre progressivement ramifié. Cette histoire a consisté en un réseau comportant des échanges et des fusions autant que des fissions ; il est donc illusoire de chercher à préciser une classification qui peut avoir un sens global
[...]
La réponse du généticien interrogé sur le contenu du mot « race » est donc nette : ce concept ne corespond, dans l’espèce humaine, à aucune réalité biologique définissable de façon objective« - Albert Jacquard, »Au péril de la science".