Les races et les Français
Comme cela se pratique dans d’autres pays du monde, la classification des individus selon les critères de race devient possible en France. Cette possibilité a été introduite par un amendement dans le cadre de la loi sur l’immigration qui a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale et par le Sénat le 23 octobre 2007 [1] (voir les notes en fin de l’article).
La question de la race soulève parfois en France des réactions réflexes hostiles. Dans d’autres pays du monde l’existence des races est un fait que l’on prend en compte. Par exemple le système britannique exige que toutes les entreprises au-delà d’une certaine taille enregistrent systématiquement l’appartenance raciale (le mot « race » est explicitement utilisé dans les textes de loi britanniques) de l’ensemble des employés [2]. Il faudra donc admettre en France, comme cela est admis dans d’autres pays, le fait que les branches de l’humanité se sont développées en faisant apparaître des différences que l’on regroupe sous la notion de race.
D’ailleurs la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance (ECRI) recommande la collecte de données à caractère ethnique comme moyen de vérifier qu’aucun groupe minoritaire n’est victime de discrimination [3].
En effet, la réflexion qui a motivé la rédaction du présent article est : puisque les politiques au pouvoir commencent à mettre en place des dispositifs qui favoriseront notamment certains groupes de la population française que le langage médiatique désigne par « minorités visibles », si les minorités présentes en France doivent recevoir des traitements de faveur grâce aux dispositifs dénommés « discrimination positive » [4], si par exemple la représentation politique (les députés, les membres du gouvernement, etc.) doit être le reflet des « minorités visibles », ou si les entreprises doivent embaucher selon la répartition en France des « minorités visibles », alors comment savoir quels doivent être les pourcentages de présence des « minorités visibles » dans les études supérieures élitistes, dans les entreprises, dans la politique, etc., quels sont les pourcentages qui satisferaient les uns et les autres ? Car alors - puisque ces « minorités visibles » sont en vérité des groupes raciaux - pour fixer les pourcentages de référence il faudrait connaître exactement quelle est la répartition raciale de la population française. Et bien entendu il faudra suivre en permanence l’évolution de la réparation des groupes raciaux en France afin d’adapter sans cesse les dispositifs de la « discrimination positive » jusqu’au moment où on pourra constater que ces minorités qui en bénéficient sont devenues la majorité. Il faut donc que les statisticiens officiels au service de l’État fassent le décompte des divers groupes raciaux présents en France. Une première étude de ce type, conduite en commun par l’INSEE et l’INED (Institut national des études démographiques), débutera début 2008 [5].
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- · LES RACES ET LES EUROPÉENS D’ORIGINE
Tout d’abord une précision de terminologie. Le peuple premier est le peuple le plus anciennement reconnu comme habitant sur une zone géographique. L’expression « Européen d’origine » est utilisée dans ce sens. On peut également utiliser des expressions ou des termes équivalents ou synonymes : peuples autochtones, premières nations, autochtones, etc. Ces termes ou expressions de langue française sont couramment employés par les instances officielles au Canada [6]. Du point de vue d’appartenance à un groupe racial, les Européens autochtones sont des Blancs européens.
Revenons à la question de savoir quels pourcentages de représentativité des groupes raciaux satisferaient les uns et les autres lorsque la discrimination positive sera généralisée en France.
Prenons un exemple pour illustrer le problème. Si un jour prochain, à force de généraliser la « discrimination positive », un Européen autochtone, c’est-à-dire un Blanc européen, se présente en France à un concours d’admission à une grande école, pour lequel par exemple 50 % des places sont automatiquement réservées aux « minorités visibles », c’est-à-dire aux non-Blancs, sera-t-il d’accord avec ces conditions ? D’abord on pourra toujours dire qu’avec ce système de « discrimination positive » les personnes les plus compétentes risquent d’être rejetées au profit des groupes que le pouvoir en place souhaite favoriser. Ensuite on pourra également demander pourquoi, selon quels critères on réserverait 50 % des places et pas 30 % ou 70 % ? Le candidat blanc européen acceptera peut-être ces conditions d’admission et ne dira rien s’il sait qu’effectivement, de façon certaine, 50 % de la population française ne sont pas des Européens autochtones. Mais s’il n’y a pas de chiffres fiables et officiels alors qui pourra imposer de réserver un pourcentage, quel qu’il soit, aux « minorités visibles » ? Le mécontentement de ceux qui s’estimeront injustement lésés risque d’aboutir à des situations incontrôlables...
De même, suivant les objectifs de la « discrimination positive », combien faudrait-t-il d’Arabes, de Noirs ou de représentants d’autres groupes raciaux parmi les élus à l’Assemblée nationale [7] ?
La « discrimination positive » semble figurer parmi les priorités du pouvoir politique français actuellement en place [4]. Ne faudrait-il pas dans ce cas que l’INSEE, ou un autre institut officiel, fournisse des chiffres fiables ? Ce serait un préalable à toute action dans ce domaine.
En général, dans presque tous les pays du monde, l’identification raciale va de soi, c’est une évidence qui n’est pas niée. Aux États-Unis d’Amérique par exemple, les recensements identifient et décomptent les individus par groupes raciaux [8].
En France les décomptes officieux des individus par groupes raciaux on été effectués récemment par les associations de défense des intérêts des Noirs. C’est un constat qu’en France les Noirs revendiquent de plus en plus fort leur spécificité raciale. Nous y reviendrons dans la suite de cet article.
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- · LA POSITION FRANÇAISE SUR L’EXISTENCE DES RACES HUMAINES.
La perception de l’existence des races humaines est très spécifique en France. La doctrine officielle interdisait pendant des décennies la distinction raciale. L’Education nationale et les médias militent depuis des décennies en faveur du métissage racial et toute revendication d’appartenance au groupe racial des « Européens d’origine » ou des « Européens autochtones », c’est-à-dire aux Blancs européens, est réprimée de façons diverses. Le plus souvent celui qui revendique son identité de Blanc européen est tout simplement muselé par la pression sociale (l’environnement de travail, le voisinage, les médias...). En général il suffit d’effrayer l’individu récalcitrant en déclarant que sa revendication est une manifestation du « racisme » qui est pénalement poursuivi.
En vérité le racisme c’est l’appel à la haine contre certaines races. Le fait de revendiquer l’appartenance à une race, ce n’est pas du racisme. La preuve en est l’existence en France de nombreuses associations qui ont pour objectif de défendre les intérêts des Noirs (cet aspect est développé plus loin dans le texte). Ces associations ne sont pas poursuivies pour racisme [9].
Dans cette ambiance française où plane en permanence un soupçon de racisme, à la longue, à force d’être en permanence irradiés par cet endoctrinement massif « anti-Blancs européens » et « pro-métissage », même les individus qui n’ont pas encore succombé au lavage des cerveaux et qui ont des opinions opposées à l’endoctrinement officiel, même ceux-là n’osent plus publiquement exprimer leurs convictions.
Lors des recensements français, il n’était pas prévu jusqu’à présent (car c’était interdit) que les individus déclarent leur appartenance à un groupe racial. Il en découle qu’en France les statistiques officielles sur la répartition des races ne pouvaient pas être effectuées.
Il est certain que l’éducation en France est clairement, depuis quelques dizaines d’années, orientée de manière à nier l’existence des races humaines et le résultat est que très peu de gens en France, surtout parmi les plus jeunes, croient encore en l’existence des races humaines.
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- · LA POSITION DE BON SENS SUR L’EXISTENCE DES RACES HUMAINES.
Laissons de côté le choix des scientifiques qui fournissent les preuves dans un sens ou dans l’autre. Les scientifiques sont financés par les industriels, par ceux qui sont au pouvoir. Par exemple à l’époque de Staline, en URSS, il était nécessaire de donner des arguments scientifiques à l’idéologie qui prétend que les individus sont égaux à la naissance.
En faisant des contorsions intellectuelles adéquates, en conformité avec une certaine vision du marxisme, laquelle affirme que la seule cause de l’inégalité entre les hommes tient à l’organisation de la société et à la répartition des moyens de production, les scientifiques soviétiques ont réussi à trouver des « preuves scientifiques » pour satisfaire aux exigences de l’idéologie officielle. Les scientifiques soviétiques ont admis et déclaré pendant des décennies que l’hérédité n’existe pas et que donc tous les humains sont tout à fait égaux à la naissance sans transmission de caractéristiques héréditaires et que par conséquent seule l’éducation crée la différenciation dans le potentiel des individus [10].
Nous ne sommes pas des scientifiques spécialisés dans cette branche de la science et concernant la détermination scientifique de la race nous ne pouvons pas savoir ce qui est vrai est ce qui est manipulation de l’opinion. Je crains qu’on puisse argumenter à l’infini sur qu’est-ce qui est espèce et qu’est-ce qui est race... Par exemple en observant le règne animal, le simple bon sens pourrait nous amener à admettre qu’au fil des millénaires, dans les conditions de cloisonnement entre des groupes, les races peuvent se former avec leurs caractéristiques spécifiques. Les caractéristiques qui sont spécifiques à chaque race animale sont une moyenne globale des individus appartenant à cette race, et ces caractéristiques spécifiques ne sont pas limitées à l’apparence mais concernent aussi le caractère ou les capacités d’apprentissage, etc. À partir des analogies avec le règne animal, on peut donc argumenter sans fin sur cette question de l’existence des races humaines, cependant, indépendamment des « preuves scientifiques » les individus devraient être libres d’avoir une opinion quelle qu’elle soit et de pouvoir la propager publiquement.
Pour illustrer la nécessité du droit individuel d’avoir une opinion quelle qu’elle soit et de pouvoir la propager publiquement, examinons le cas de la position officielle de « laïcité » de l’État français. Par tous les moyens - l’Education nationale, les médias, les politiques - la position officielle favorise la propagation de l’athéisme et certains propagateurs zélés de l’athéisme prétendent même que « la science a prouvé que Dieu n’existe pas ». La position officielle de laïcité est défendue par les représentants de l’État et par ceux qui sont payés pour la propager (l’Education nationale). Cependant est-ce que ça veut dire qu’un citoyen n’a pas le droit de s’opposer à cette « vérité scientifique ». Même si d’après ce qu’affirment certains, il paraît que « la science a prouvé que Dieu n’existe pas » un citoyen a bien le droit d’avoir et d’affirmer l’opinion contraire et de vivre en accord avec sa foi en Dieu. Si quelque chose est « scientifiquement prouvé » le citoyen a néanmoins le droit de l’accepter ou de le refuser. La science ne détient pas la vérité ultime et absolue. Les politiques ne doivent pas imposer aux citoyens la dictature de ce qu’il est permis de croire et de ce qu’il est interdit de penser et de dire. Il ne peut pas y avoir de domaines, de sujets, de questions, où les politiques au pouvoir décideraient par la loi quelle est la vérité officielle, soi-disant « scientifique » et où ils interdiraient - sous peine de condamnations pénales - aux citoyens d’exprimer et de défendre d’autres opinions ou d’autres visions du monde. Tout citoyen à droit d’exprimer et de propager ses opinions quelles qu’elles soient [11].
Le développement séparé des branches de l’humanité a au fil des millénaires créé la différenciation raciale. Les peuples au contact des races variées ont intégré dans leur perception l’existence des différences raciales. L’image qui illustre le présent article représente une fresque qui orne la tombe du pharaon Sethi 1er, qui a vécu de 1294 à 1279 avant J.C. La fresque représente les quatre races telles que les percevaient les Égyptiens dans l’Antiquité, de gauche à droite : un Libyen, un Nubien, un Syrien et un Égyptien.
Une digression : on constate que le Libyen représenté sur cette fresque antique a les caractéristiques physiques d’un Blanc européen. La Libye antique ne correspondait pas à la Libye d’aujourd’hui. Chez les historiens grecs anciens le nom de Libya (Libye) servait à désigner tout le nord du continent africain, sauf l’Égypte. Avant cela, le pays des Libyens antiques s’appelait chez les Égyptiens de l’Antiquité par un mot dont la prononciation était proche de Thnou. Les Égyptiens antiques désignaient par ce terme l’ensemble des peuples occupant les territoires bordant la Méditerranée sur la côte nord-ouest de l’Afrique. D’après les critères raciaux, ces peuples appartenaient à la branche des Blancs européens. La répartition géographique des races n’était pas à l’époque identique à ce qu’elle est aujourd’hui. Les Blancs européens occupaient à l’époque une large partie du pourtour du bassin méditerranéen, hors du continent européen.
Les peuples ont un certain bon sens dans leur vision du monde, mais les doctrines officielles peuvent leur imposer un point de vue différent en conformité avec une idéologie politique. Ainsi en France, en apprenait donc depuis des décennies aux enfants des écoles que les races n’existent pas. Dans d’autres pays, comme déjà mentionné aux États-Unis d’Amérique par exemple, la race fait partie des données officielles qui interviennent dans la gestion de la société.
Concernant la perception en France de l’existence des races, une constatation est intéressante : la revendication en France de l’identification raciale a été ces dernières années fortement appuyée par des Noirs. Des associations nombreuses ont été créées pour défendre les intérêts des Noirs. Donc il apparaît qu’en France aussi, même si pendant des décennies on niait officiellement l’existence des races, dans les faits on devient à présent progressivement capable d’identifier publiquement des Noirs ou d’autres races, comme on en a toujours été capable ailleurs dans le monde.
C’est un fait que des associations nombreuses ont été créées en France avec pour objectif de défendre les intérêts de Noirs.
Autrement dit, on constate donc en France par les faits que c’est un droit démocratique de pouvoir dire « j’appartiens à la race X et je veux défendre les intérêts de ma race ». Les faits prouvent que les Noirs ont le droit en France de le revendiquer.
Ces associations qui défendent les intérêts de Noirs ont apparemment rencontré un soutien général, y compris le soutien de la Ligue des droits de l’Homme, c’est du moins ce que l’on peut supposer en parcourant le site de la section de Toulon de la Ligue des droits de l’Homme. Sur ce site de la LDH de Toulon sont publiés les articles repris du journal Libération et du journal Le Monde (de novembre 2005). Ces articles ne sont pas critiques concernant la création du CRAN (Conseil représentatif des associations noires) [12].
Citation : « Les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré (plus de cinq millions de personnes). » D’après l’information qui figure sur ce lien, les Noirs sont désormais « fédérés » pour mieux appuyer leurs revendications.
Les Noirs en France se sont donc comptés officieusement ce qui leur permet d’affirmer que leur nombre est en augmentation. Les Blancs européens voudraient peut-être également savoir où ils en sont en France : leur nombre est-il en faible ou en forte diminution comme l’affirment certains citoyens ?
Si les citoyens souhaitent savoir comment évolue la répartition des groupes raciaux dans la population française, l’État doit faire preuve de transparence et doit fournir des données officielles recueillies par un institut officiel.
Le fait est que les associations existent en France avec pour objectif de défendre les intérêts des Noirs. Le fait est que ces associations ne sont pas la cible d’attaques de la part d’associations antiracistes ou de la part de la Ligue des droits de l’Homme. Le fait est que ces associations ne sont pas réprimées par les pouvoirs publics. Ces faits prouvent que l’existence de la race noire est désormais reconnue par les pouvoirs publics et par la population.
Par conséquent d’autres groupes raciaux ou ethniques ont sans doute également en France le droit de défendre leurs intérêts, leurs particularités, leurs identités : les « Blancs européens », « Arabes », « Kabyles », etc.
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Notes :
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Précision : après la publication de mes précédents articles il est arrivé que des lecteurs demandent s’ils peuvent copier un extrait de mon article, à quoi je réponds « oui ». Les lecteurs qui partagent les idées développées dans mes contributions peuvent utiliser les textes de mes articles pour propager ces idées sur d’autres forums, dans d’autres médias ou autour d’eux. Si vous partagez mes opinions alors vous pouvez traduire mes contributions, vous pouvez utiliser mes textes tels quels, vous pouvez les copier entièrement ou en partie, ou vous pouvez les adapter de la manière qui vous convient. Si j’écris c’est pour que les gens lisent, donc plus il y a de lecteurs meilleur c’est. L’important ici est la propagation des informations et des opinions.
[1] Par l’article 20 du texte adopté par l’Assemblée nationale et par le Sénat, il est désormais possible d’effectuer des : « traitements nécessaires à la conduite d’études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration [...]. ».
L’article « Feu vert aux « statistiques ethniques » » a été publié sur le site de Radio France Outre-Mer le 27 septembre 2007.
On pourra également lire l’article « Des députés veulent légaliser les statistiques ethniques » publié par Le Monde le 14 septembre 2007.
[2] « ...le système britannique exige que toutes les entreprises au-delà d’une certaine taille enregistrent systématiquement l’appartenance raciale (le mot « race » est explicitement utilisé) de l’ensemble des employés. Une commission nationale est chargée de vérifier que les entreprises tiennent bien ces fichiers et s’en servent pour s’assurer que la composition ethnique ou raciale de leur personnel n’est pas trop éloignée de la composition ethno-raciale du bassin de recrutement. » Texte extrait de l’article « François Héran : « Un usage raisonné des ’statistiques ethniques’ peut permettre d’expliquer les inégalités » » publié dans Le Monde le 21 septembre 2007. Lien.
[3] Un organe du Conseil de l’Europe, la Commission européenne contre
le racisme et l’intolérance (ECRI), recommande la collecte de données à
caractère ethnique comme moyen de vérifier qu’aucun groupe minoritaire
n’est victime de discrimination. Lien.
[4] Extrait de l’article « La discrimination positive à l’embauche », daté du 26 mars 2007 :
« [...] des conventions ZEP/grandes écoles permettent à des lycéens de ZEP d’intégrer certaines grandes écoles sans avoir à passer de concours d’admission. [...] La charte de la diversité vise à encourager les entreprises à agir concrètement contre les discriminations en reflétant plus fidèlement, dans leurs effectifs, la diversité de la population française. [...] Nicolas Sarkozy se pose en fervent promoteur de la discrimination positive. [...] ».
Lien sur le texte intégral de cet article publié par Le Figaro.
[5] Article publié le 24 octobre 2007 par le journal Libération « La statistique ethnique fait ses premiers pas ».
[6] Le peuple premier est le peuple le plus anciennement reconnu comme habitant sur une zone géographique. Les termes qui peuvent également être utilisés dans des significations proches sont par exemple : peuples autochtones, premières nations, autochtones, etc.
Voir l’explication donnée par le site officiel « Bibliothèque et Archives Canada » qui recueille et préserve le patrimoine documentaire du Canada.
[7] Article « « Minorités visibles » et leur représentativité politique » publié sur AgoraVox.
[8] Lien sur les statistiques raciales officielles du Bureau du recensement américain (U.S. Census Bureau) ; la structure raciale de la population américaine est donnée en page 3 de ce document disponible ici en langue anglaise (au format pdf).
On peut constater dans ce document que les Américains ont fait leurs définitions des principaux groupes raciaux et des sous-groupes raciaux, selon leurs besoins, c’est-à-dire selon les groupes que la population identifie sur le territoire américain. Dans leurs recensements, les Américains identifient cinq principaux groupes raciaux (« White », « Black or African American », « American Indian and Alaska Native », « Asian », « Native Hawaiian and Other Pacific Islander »), les autres, dont la présence communautaire n’est pas significative sur le territoire américain, sont rangés dans les groupe « Some other race » ce que signifie « une autre race ». Les Américains identifient aussi de nombreux sous-groupes raciaux.
Si par exemple il apparaissait que les Français originaires de la péninsule indienne forment une communauté qui a une influence notable sur la société française, alors on pourra leur proposer une classification à part.
En l’absence de cette classification à part, un Français d’origine indienne pourrait dans un recensement européen, qui serait fait selon les modalités américaines, cocher les cases qui indiquent « asiatique indien » ou « autre asiatique » ou « une autre race ». Pour comprendre ce qui en France semble incompréhensible car la population n’a pas ce genre d’expérience, pour comprendre donc les principes de la classification raciale, il suffit d’examiner les statistiques raciales officielles du U.S. Census Bureau.
De façon analogue, parce qu’ils représentent une communauté dont la présence est forte sur le territoire américain, le Bureau du recensement américain met en évidence les Coréens comme un sous-groupe du groupe « Asian ». Il suffit d’examiner le document dont le lien figure ci-dessus, pour comprendre le fonctionnement des classifications raciales américaines.
Mais encore une fois : ces classifications reflètent la situation aux États-Unis d’Amérique. Les communautés qui ont une présence forte en Amérique ne sont pas forcément celles qui ont une présence forte en Europe.
L’analyse du discours des citoyens en France fait apparaître que les principaux groupes qui ont une signification pour les citoyens français, lorsqu’il est question de l’évolution de la structure raciale de la population française, et sur lesquels la majorité des citoyens souhaitent avoir la visibilité grâce aux études statistiques officielles, sont les suivants : « Blancs européens », « Noirs », « Arabes », « Asiatiques », « Métisses » et « Autres ». Si au fil des recensements il apparaissait que le groupe « Autres » grandit il serait possible de le détailler sur d’autres critères communautaires, par exemple, par analogie avec la mise en évidence du groupe des Coréens aux États-Unis, on pourra mettre en évidence le groupe des Turcs en France.
Le document de l’U.S. Census Bureau fournit le modèle complet de ce qu’il est possible de mettre en place en France, il suffit simplement d’adapter la liste des groupes à recenser au cas des groupes les plus fréquemment présents en France. L’exemple américain prouve que les recensements de ce type sont faisables : aux États-Unis d’Amérique ils sont effectuées depuis des décennies et la liste des groupes raciaux ou ethniques y évolue selon l’évolution de la présence de chaque communauté. Le système de classification américain est de type ouvert, évolutif et rapidement adaptable : il peut facilement être transposé au cas français.
Par ailleurs on constate dans ce document de l’U.S. Census Bureau que le système américain est souple : un individu peut préciser le mélange racial qui le caractérise, il peut également préciser son ethnie ou son origine culturelle indépendamment de la race - les termes américains « Hispanics » et « Latinos » signifient respectivement « de culture hispanique » et « de culture centre-américaine ».
[9] « Président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), créé le 26 novembre 2005, Patrick Lozès entend pour sa part se définir haut et fort comme « Noir ». « Refuser de prendre en compte la population noire dans les statistiques de l’Insee, c’est faire comme si elle ne comptait pas », soutient-il. » Texte extrait de l’article « Compter les minorités visibles ? », mis en ligne sur le site du CRAN. Lien.
[10] La biologie, s’appuyant sur les résultats expérimentaux des recherches et les interprétations généralement largement acceptés par les milieux scientifiques, enseigne depuis la fin du XIXe siècle que des individus appartenant à la même espèce ont des caractères héréditaires différents, donc qu’ils sont inégaux par nature. La biologie, plus précisément la génétique, est donc en contradiction avec une certaine interprétation du marxisme, laquelle affirme que la seule cause de l’inégalité entre les hommes tient à l’organisation de la société et à la répartition des moyens de production. En montrant que l’identité d’un individu a son origine dans le patrimoine génétique, constitué dès le moment de la conception, la génétique démontre que les individus naissent avec des potentiels variés, inégaux.
Les idéologues soviétiques avaient donc besoin de démontrer scientifiquement que les individus sont égaux par nature, c’est-à-dire dans leur hérédité, et que seul l’environnement crée des différences de potentiel entre les individus. Les « preuves scientifiques » qui manquaient aux idéologues soviétiques, furent apportées par Denissovitch Lyssenko (1898-1976) qui était un agronome ukrainien. Il avait avec ses explications « scientifiques » attiré l’attention de Staline dès 1935 lequel l’a mis en position d’engager une campagne systématique contre ses adversaires, qu’il dénonçait comme des ennemis du peuple, et contre la génétique, qu’il qualifiait de science bourgeoise et raciste. Des centaines de savants, les meilleurs et les plus qualifiés, furent congédiés ou rétrogradés, accusés d’être des idéalistes, des réactionnaires, des racistes... Le lyssenkisme atteint son apogée en 1948, avec un congrès qui a servi à démasquer les derniers scientifiques ennemis du peuple, « obscurantistes » car acquis à la génétique.
Les lyssenkistes affirmaient : « Prétendre qu’il existe dans un organisme certaines particules universelles, les gènes, responsables de la transmission des caractères héréditaires, est une pure fantaisie, qui ne repose sur aucune base scientifique. » [Jaurès Medvedev, Grandeur et chute de Lyssenko, préface de Jacques Monod, Gallimard, 1971].
Courte biographie en langue russe de Trofim Denissovitch Lyssenko (Трофим Денисович Лысенко).
Article en langue russe qui décrit la période de lyssenkisme (лысенковщина) laquelle a durée de 1935 à 1964.
[11] D’une part les scientifiques falsifient parfois volontairement leur « démarche scientifique ». D’autre part même quand la démarche est honnête, la science ne peut jamais affirmer qu’elle détient la vérité ultime et absolue. Cette certitude n’existe pas. Dans les sciences fondamentales les lois s’appuient au mieux sur des probabilités fortes. Dans les sciences humaines, les doctrines sont bâties en partant des hypothèses sélectionnées selon les affinités personnelles des scientifiques. Face aux « certitudes » scientifiques la prudence s’impose donc et la liberté d’expression doit être garantie.
Lire l’article publié sur AgoraVox « La liberté d’expression est une condition de la démocratie ».
[12] Les médias français et étrangers ont largement fait écho à la création du CRAN. Par exemple le site de Radio France Internationale a mis en ligne l’article « Le CRAN des Noirs de France ». Lien.
Citation : « "Nous voulons être un groupe de pression au sens classique, effectuer un travail républicain" .... la décision de créer ce mouvement est née d’un constat très simple : "Avec plus de cinq millions de personnes, les Noirs représentent le plus grand groupe social en France à ne pas être fédéré." »
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