Christoff-M
« si la race n’existaient pas et que les hommes partageaient dans la joie la bonne humeur et l’égalité, cela se saurait, il n’y aurait pas de conflits sur notre charmante guerre... il ne me semble ps qu’en banlieue parisienne, il règne une paixx faite d’échange entre communautés... »
Le fait que les hommes soient en conflit entre eux ne me parait pas être la preuve de l’existence de « races ». Pensez-vous que dans la France d’avant l’immigration, c’est à dire avant la révolution industrielle, la situation était plus apaisée qu’aujourd’hui ?
L’immigration a d’abord été (et est toujours même si c’est moins visible aujourd’hui) intérieure. Le gars du village à côté était un étranger, souvent brocardé aussi pour ses moeurs. J’ai vécu dans une commune de Basse-Bretagne située à la limite de deux micro-régions possédant des particularismes qui, s’ils ne sautaient pas aux yeux du visiteur de passage, étaient pourtant clairement ressentis par les locaux et faisaient l’objet d’antagonismes qui commençaient seulement à disparaitre (dans les années 2000). Ils tenaient notamment en des différences lingusitiques (zone de voussoiement et zone de tutoiement) et de pratique religieuse (zone pratiquant et zone « rouge » fortement déchristianisée).
Quand l’exode rural à conduit les habitants pauvres des zones rurales surpeuplées sur les routes des villes pour tenter d’y gagner leur pain, il s’exerça des tensions très forte. Le fossé culturel séparant un paysan bas-breton ou auvergnat d’un ouvrier parisien étant alors largement aussi grand que celui séparant un malien d’un français aujourd’hui. Y-a-t-il pour autant une race bretonne, auvergnate ou parisienne.
Ne peut-on pas être en conflit avec un voisin « français de souche » (même si cette expression est d’une stupidité affligeante au vu de l’histoire) tout en entretenant de bonnes relations avec son voisin d’origine portugaise ou algérienne ?