@ Mjolnir :
Je crois que vous jouez sur les mots lorsque vous dites que les auteurs ne parlent pas de races, mais de zones géographiques !
Les variation génétiques étudiés ne codent pas pour une zone géographique mais pour un être humain ! Il n’y a pas de gène « Asie du Sud-Est », ni de gène « Europe du Sud ».
En revanche il y bien des gènes qui indiquent que l’individu appartient à une population originaire d’Asie de l’Est, et ce ne sera donc pas un Arabe !
D’ailleurs les grandes races sont marquées par d’autre facteurs non-génétiques, comme par exemple leurs familles ethno-linguistiques.
Ces facteurs ethno-linguistiques sont moins précis, parce que les déplacements de populations et l’Histoire ont fait que certaines langues ont disparues et que certaines populations parlent aujourd’hui des langues que leurs ancêtres ne parlaient pas.
Exemple : Un Indien Comanche parle aujourd’hui l’anglais, une langue très éloignée du Comanche que parlait ses aïeux, mais celà n’en fait pas pour autant un Européen.
Il n’en demeure pas moins que toutes les langues parlées en Europe appartiennent à une seule famille de langues, la famille indo-européenne, à la seule exeption du Basque, du Magyar, du Finnois et de l’Estonien.
Et ceci recoupe les études génétiques fines que l’on peut faire de ces différentes populations :
Les Basques sont un isolat sur le plan ethnique, dont on ne connait pas bien la provenance, peut être sont-ils proches des Géorgiens, ou des Tchétchènes.
Quant aux trois autres, ils font partie d’un peuple issu de la Sibérie septentrionale et sont proches des Samoyyèdes, grand éleveur de Rennes devant l’éternel.
Tandis que les indo-européens d’Europe sont proches des Iraniens, des Pakistanais du Penjab, et des Indiens de la plaine du Gange.
Il est vrai que l’apparance physique ne nous l’indiquerait pas, mais pourtant les Indiens ont les mêmes marqueurs génétiques que nous, et ils parlent des langues, dérivées du Sanskrit, qui est lui même proche du Grec Ancien, du Latin, de l’Iranien ancien et du Hittite !
Un de leur principaux dieux, dans le panthéon védique qui est à l’origine des religions hindouistes d’aujourd’hui, s’appelait « Diaus Piter », littéralement « le Père-Ciel », dont on retrouve la trace chez les Grecs : « Zeus Pater », et chez les Latins « Jus Piter ».
Et même une trace dans le christianisme, religion sémitique, accomodée à la sauce indo-européenne :
« Notre Père, Qui Etes aux Cieux,..... »