« pas si bonne que celà » : il vaut mieux écrire « que cela », s’il faut donner le la à l’orthographe. Ainsi d’autres maladresses chez JER. Mais c’est broutille. Il est indéniable qu’un certain degré d’illisibilité de l’écriture, de mépris répété de l’orthographe constitue une sorte de mépris de l’autre, qui est de l’ordre du caractère : voyez l’illustre Allègre, incapable d’écrire correctement (graphie, syntaxe, orhographe) cinq lignes (« Le Canard » en a publié maint exemple) au prétexte que sa pensée -fort méprisante pour les enseignants- allait cinq fois plus vite que sa main. Broutille encore, dira-t-on ? Il faut alors raccorder à Pivot. Celui-ci ne se délecte pas en effet, comme il est ci-dessus prétendu, des subtilités de l’orthographe (le premier nigaud venu composera à l’aide d’un bon dictionnaire une dictée de mots rares). Il se délecte du fric qu’il a pompé avec ses dictées sous le signe du Crédit agricole, qui se faisait ainsi à pas cher une pub énorme, particulièrement dans les établissements scolaires, la mise à disposition des élèves étant confiée dans de nombreux départements aux inspecteurs d’académie par Allègre, entre autres ministres successifs. Là, nous ne sommes plus dans la broutille. On attend une enquête, disons de « Lire » ou de « L’Express », qui établirait que jamais, au grand jamais, les partis successivement au pouvoir, qui ont tous mis les moyens et les fonctionnaires du service public d’enseignement au service du Crédit agricole pour qu’il douche de sa pub, via Pivot, les jeunes usagers, que ces partis, donc, n’ont jamais, au grand jamais, perçu quelque discrète compensation financière.