Mr la Filoche, permettez-moi de préciser que de demander à quelqu’un de comptabiliser les morts d’un conflit qui n’a pas eu lieu (la guerre étant terminée) est une question particulièrement... idiote. Et énervante, tant elle met par terre l’idée développée dans cet article pour en revenir à la théorie la plus communément acquise, celle de l’impossibilité de faire autrement. La bombe comme instrument de paix, c’est ce que pensaient sincèrement des gens comme Oppenheimer au début de ses recherches. Aujourd’hui, la prolifération sans nom des armes nucléaires n’en font plus une arme de pix mais une menace réelle. Je n’en veux pour preuve que cette info, survenue justement ce jour même :
http://www.boston.com/news/nation/articles/2007/11/03/bomb_found_near_nucle ar_plant/
Quand à l’argument comme quoi la nucléarisation d’un pays facilite l’expansion de sa démocratie car « il n’ y a pas d’occupation » permettez-moi de dire que c’est faribole. Les bases américaines au Japon ne sont pas une invention de ma part :
http://www.jca.apc.org/wsf_support/2004doc/WSFJapUSBaseRepoFinalAll.html
Pour les vrais nationalistes, ou les pacifistes, ces bases représentent toujours une vraie provocation (voir article cité "anti-bases movements). Et donc un ressentiment. Votre argument s’effondre.