A Marc :
- Ce n’est pas Sarkozy qui a organisé un référendum, mais Jacques Chirac. Alors que Sarkozy se soit assis sur ce qu’a fait son prédécesseur, ce n’est une nouveauté pour personne.
- « 92% des députés se déclaraient en faveur d’un Traité que 54% des français condamnaient. On est loin d’une démocratie repésentative honnête quand le système électoral aboutit à son contraire. » : on pourrait appeler cela les paradoxes du vote. Là aussi, je vous rappelle que l’ensemble des députés qui sont en place ont été élus postérieurement au rejet du TCE. Il ne me semble pas que la majorité en place ait défendu autre chose que ce que Sarkozy avait annoncé avant d’être élu : proposer un nouveau traité à nos partenaires européens et le ratifier par voie parlementaire. Le peuple n’a donc à s’en prendre qu’à lui-même s’il n’a pas de cohérence entre son vote référendaire et son vote aux élections législatives.
- Vous traiteriez le peuple espagnol de « sous-électeurs » mal informés ce ne serait pas mieux. Quant à la partie III du traité, les nonistes s’en sont justement suffisamment servis comme chiffon rouge : or, cette partie n’était que la reprise, sous forme de synthèse, de dispositions des traités antérieurs. Qu’on vote pour ou contre la partie III ne change rien, on les garde sous une forme ou l’autre. Peut-être aurait-il fallu faire de même en France pour éviter la manipulation argumentative de certains nonistes...
- L’avis des Anglais (non consultés puisque le TCE est mort-né), Allemands, et autres, cela relève des choix de chaque équipe dirigeante en place qui, je vous le rappelle, a été élue par les peuples respectifs concernés... Votre ingérence dans leurs affaires, pour estimer que les peuples ont été trompés, ne me semblent donc pas plus légitime que le choix de leurs élus.
- Enfin, je n’ai jamais traité personne de nazi, mais je crois que là votre argumentation s’effondre d’elle-même... D’autant plus avec votre pique finale que les dizaines de milliers d’enseignants et formateurs du privé apprécieront !