La turquie occupe le Kurdistan illégalement depuis 1920. Depuis elle a écrasé le peuple Kurde et ceci tout au long du 20ème siècle jusqu’à aujourd’hui. Les Kurdes veulent pouvoir vivre librement sur leur terre et récupérer par exemple le contrôle de leur capitale qui est la ville d’Amed. Le PKK a depuis 1984 pris le devant de la scène dans la lutte pour la liberté et les droits des Kurdes Kurdistan du nord (celui occupé par les turcs). Les Kurdes réclament légitiment leurs droits en tant que nation notamment en vertu du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principe internationalement reconnu. Face à cette résistance, le régime militaire turc poussé par un nationalisme exacerbé (réfutant par exemple le génocide arménien) a très vite choisi l’option de la force pour combattre les Kurdes. Cela c’est traduit depuis par la déportation de plus de 4 millions de personnes, la destruction de 4000 villages, les exécutions sommaires, les viols ou la torture qui est encore de nos jours quotidiennement pratiqué dans les prisons turques. Par ailleurs et toujours dans le but de combattre les Kurdes, les turcs ont poussé à l’émergence d’un groupuscule islamiste turc : le hezbollah turc. Les combattants du Hezbollah ont été formés dans les casernes et les camps d’entraînement des forces spéciales de la police avec les encouragements du premier ministre de 1993 à 1997, Tansu Ciller et du chef d’Etat-major, Dogan Güres, assassinant, de 1993 à 1999, plus de 500 militants et intellectuels kurdes. Aujourd’hui, la création d’une entité Kurde au sud, qui connaît un dynamisme rare, inquiète au plus grand point les loups-gris turcs (les ultranationalistes). En prétextant la lutte anti-PKK ce nationalisme paroxysmique tente tout simplement d’annexer tout le Kurdistan et redessiner tout le Moyen-Orient.