Sur la question conjugale, à mon avis la plus limpide : Sarkozy ne doit rien à la presse ou à l’opinion publique. Qu’il réponde ou ne réponde pas à la question ‘suis-je en train de divorcer ?’ est son droit le plus strict. Les médias n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes sur ce point.
S’il jure devant la Cour des comptes pour proclamer sa volonté de transparence, c’est plutôt positif (et très risqué de sa part, car la moindre peccadille sera aussitôt montée en épingle). Nous verrons, je ne le juge pas a priori, et je ne louperai pas s’il est pris en flagrant délit de dissimulation.
Pour le reste ma réaction n’est pas la volonté de faire taire les détracteurs de Sarkozy, mais l’agacement et la lassitude. Tout ce battage sur son soit disant manque de transparence ressemble plus une réaction puérile de gauche frustrée, qu’à une volonté de dialogue démocratique. En d’autres termes : on s’en est pris pleine la gueule, on ne va pas se gêner pour critiquer tout et n’importe quoi et si on ose nous le fait remarquer, il n’y aura qu’à crier haro sur la liberté d’expression.