Il est incontestable que la situation actuelle est intenable en cela qu’elle guetthoïse les populations scolaire sur fond de découpage ségrégatif par quartier et de plus elle est parfaitement hypocrite dès lors que les dérogations avantages ceux qui savent échapper à la carte scolaire . Interdire les dérogations dans un tel cadre ne changerait rien à la ségrégation par quartier ; j’ai donc plusieurs propositions :
1) Définir des bassins scolaires socialement mixtes avec un choix d’au moins deux établissements pour les parents et élèves
2) décentraliser pratiques pédagogiques et programmes sur fond d’objectifs communs sur le double plan des établissements et régional ; la région définissant ces bassins scolaires pour assurer la mixité du recrutement
3) Assurer aux élèves et non pas aux établissement les moyens supplémentaire de venir en aide partout à ceux d’entre eux qui sont en difficulté.
4) Revaloriser les formations pré-techniques et par par alternances pour les élèves de plus de 16 ans qui ne sont pas motivés par des études secondaires générales, comme en Allemagne (Realschule)
5) Profiler les nominations en affectant pour ces élèves les enseignants les plus, compétents, les plus motivés et payés en conséquences, avec avancement de carrière plus rapides (comme pour ceux qui ont fait de la coopération à l’étranger : grand choix systématique, sauf exception)
Mais il faut deux conditions : briser la centralisation programmatique et celle des nominations. Faire des différences de salaires et de carrière entre les enseignants en fonction de leur mérite à assurer un service public qui tend à une plus grande égalité des chances. J’entends d’ici les criailleries de certains syndicats cogestionnaires d’un système qui les avantage (en tout cas ceux qui pantouflent dans des établissement tranquilles, mais qui le sont de moins en moins) et surtout avantage leurs propres enfants (et je suis bien placé pour le savoir, pour en avoir tirer grand profit !)
Les deux candidats principaux ont le mérite de briser les tabous sur cette question, comme sur d’autres ; il est du reste, en ce qui concerne, l’une d’entre eux contradictoire d’affirmer qu’elle ne dit rien et lui faire grief de renverser quelques illusions bien ancrées à gauche et faire des propositions, certes discutables, mais interessantes, en conséquence. La campagne, avec ces deux candidats hors normes et suffisament lucides, risque de devenir passionnante.
Ce qui veut dire que je ne partage pas du tout le point de vue de ceux qui prétendent que les élections présidentielles serait jusqu’à présent un phénomène purement médiatique et d’ailleurs toutes les enquêtes mettent en avant le fait que la majorité des électeurs est très sensible au refus de la langue de bois abstraite et hypocrite en politique ; refus que pratiquent, chacun à sa manière, les deux principaux candidats à la candidature...