« »« Vous devriez venir voir notre laboratoire de mathèmatique LMRS et notre laboratoire de cryptologie, ils interressent surtout la Défense. »« »
Je ne doute pas un seul instant de cette réalité, mais le fait que vous ajoutiez que ces travaux intéressent la Défense prouve que leur application peut être immédiate.
« »« Tout cela pour en conclure que ce n’est pas le fait de faire telle ou telle étude qui compte mais bien le fait que le nombre d’étudiant dans les matières scientifiques est soit trop faible, soit il y a des problèmes coté literraires. »« »
Je ne pense pas qu’il y ait un nombre insuffisant d’étudiants dans les matières scientifiques, puisque un certain nombre de diplômés doit quitter le pays pour trouver du travail. Dans certaines disciplines (biologie animale ou végétale), le chômage est bien souvent au bout du chemin, malgré des études très pointues aussi bien en France qu’à l’étranger.
Pour en revenir aux littéraires, il faut voir la somme de travail vertigineuse qui est exigée pour une simple agrégation : latin, grec ancien, anglais et parfois une 2° langue vivante, études de littérature comparée, philo, et j’en passe... Sans compter l’obligation de se tenir au courant de toutes nouvelles publications littéraires. Je comprends assez bien que ces étudiants ne veuillent pas s’aventurer vers un doctorat littéraire.
Existe-t-il un problème au niveau du lycée en ce qui concerne l’enseignement littéraire ? Au niveau de l’enseignement du français, c’est bien possible, à en juger le nombre de fautes d’orthographe que contient votre dernière intervention. A croire que les études scientifiques dispensent de maîtriser sa langue maternelle. Vous êtes dispensé de faire des études littéraires, les littéraires sont tenus de maîtriser les outils modernes de communication. Dans ces conditions, il y aura en effet peu d’élus parmi les étudiants, sachant que ces filières mènent généralement à l’enseignement. Cherchez l’erreur.
Je vous rappelle que c’est un certain Christian Fouchet, ministre de l’Education qui a, en 1967, décidé de dévaloriser les études littéraires et d’implanter des lycées techniques « aux quatre coins de l’hexagone », formule choc qui a fait jaser à l’époque.
Mes plus plates excuses aux lecteurs pour qui ce dialogue privé et hors sujet ne présente aucun intérêt.