Mademoiselle,
J’ignore quelles sont vos sources et comment vous pouvez estimer que la mise en application de la loi du 10 août va conduire à une augmentation des frais d’inscription de cette nature.
En réalité, la lecture du texte indique clairement que les articles de la précédente loi en vigueur n’ayant pas subis de modification restent en application. Ceci implique que celui concernant les droits d’inscription demeure en l’état. Il précise en particulier que le montant des droits d’inscription est fixé par décret ministériel et ne peut donc faire l’objet d’une augmentation décidée arbitrairement par les universités autonomes sans l’accord du ministère.
En revanche, la possibilité de multiplier les sources de financement (ce qui est très différent d’une privatisation comme il est parfois colporté ici ou là) devrait au contraire permettre d’augmenter significativement le budget des universités sans s’accompagner d’une hausse substantielle des droits d’inscription.
Contrairement à vous, je pense que cette loi vous garantie un maintien du montant des droits d’inscription à des valeurs raisonnables.
Prenez garde de ne pas limiter vos sources à un seul son de cloche qui bien souvent vise à instrumentaliser un monde étudiant facilement enclein à se révolter.
Croyez moi, vous avez 2000 raisons de vous révolter contre le système universitaire tel qu’il fonctionne actuellement mais ne vous trompez pas de combat car vous risquez de vous tirer une balle dans le pied.