De quel droit je m’insurge ? Du droit d’un bénévole qui aide des jeunes ingénieurs ou cadres à trouver ou retrouver du travail. Du droit d’un citoyen qui constate que les universités forment aujourd’hui des personnes qui s’imaginent que la vie est une compétition de diplomes, de connaissances et d’expériences et qui, en consèquence n’arrivent pas ou très difficilement à trouver leur place dans la vie professionnelle et dans la vie tout court. Du droit de quelqu’un qui essaie de compenser cette erreur monumentale (beaucoup moins présente dans les grandes écoles) en les aidant à prendre conscience de leur personnalité, à ne pas en avoir peur et à la mettre en avant honnêtement. Ceci pour répondre aux attentes des entreprises qui cherchent, en plus des compétences, des hommes et des femmes qui ont des capacités telles que l’écoute, la curiosité, l’adaptabilité, la faculté de travailler en équipe, le sens des responsabilités, le gout de l’innovation, la remise en cause, la faculté à convaincre collègues, clients ou partenaires,...Bien sûr chaque poste ne requiert pas toutes ces qualités, mais un certain profil spécifique au poste. Les universités restant coupées du monde économique, uniquement guidées par des instances parisiennes technocratiques ne peuvent pas changer pour le plus grand malheur des futurs acteurs de notre vie économique et sociale. La décentralisation, même si elle est imparfaite, est le seul moyen de leur faire prendre conscience de ce qu’est la vie et d’y préparer, par des mesures assez simples, les étudiants pour leur plus grand bien. Cette composante humaine est absente des universités qui pense que le monde économique est uniquement technique. Rien n’est plus faux ! C’est un défi majeur pour notre avenir et pour le bonheur de tous nos jeunes. C’est pour cela que je m’insurge de ces réactions ridicules et contre productives !