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Commentaire de Christophe

sur Sur la grève...


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Christophe Christophe 12 novembre 2007 11:17

@L’auteur,

Il serait bon de se poser surtout la question du pourquoi d’une grève, de toute cette agitation sociale ?

Pour ma part, je le considère comme un moyen qui ne nait qu’à la suite d’un échec de négociation. Or, un échec est autant de la responsabilité des syndicats de salariés que des syndicats patronaux ou du gouvernement.

Lorsque vous abordez le rationalisme et le modernisme, pourriez-vous exposez plus avant votre propos. Qu’est-ce que le rationalisme et qu’est-ce que le modernisme dans votre prose ? Croyez-vous vraiment que certaines organisations syndicales n’ont aucune proposition rationelle pour tendre vers le modernisme ?

Certainement ceux qui n’ont pas la possibilité pratique de faire grève, ceux qui travaillent dans le secteur privé, ceux qui se lèvent tôt, ceux qui se couchent tôt, ceux qui n’ont pas la culture de la lutte sociale

Vous faites là un amalgame car, tout en travaillant dans le privé, je refuse le statut de mouton que vous revendiquez pour les salariés du secteur privé. Même dans le privé, nous avons le droit de réfléchir, de nous informer et de réagir en conséquence, pas toujours favorables aux grèves, mais pas toujours opposés ... deux réactions qui mettent en évidence le manque flagrant d’autonomie de pensée. Ils ont donc la possibilité pratique de faire grève, mais ils n’en n’ont plus le courage, il me semble que la nuance est importante.

J’ai pourtant voté favorablement à votre article, car il ouvre un débat intéressant sur la nature de la grève. Cependant, il y a dans votre propos une orientation intentionnelle qui tend à ridiculiser le peu qu’il reste des acteurs sociaux pour placer au dessus de ces combats que vous semblez juger puérils nos gouvernants et dirigeants.

A force de construire des sociétés démocratiques sans les peuples, nous pouvons nous questionner sur la direction sociétale que nous prenons. Cela fait bien longtemps que les salariés du privé ont abandonné leurs prérogatives sociales pour céder au fatalisme ; principalement à cause d’une peur bien ancrée et des pressions qu’ils subissent. Comme vous le dites, nous sommes surtout ce que nous méritons d’être !


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