Les commentaires laissés par Carine et moi-même hier vers 18h sur « Yvan Colonna ou le scandale corse » ont incidemment disparu ; je réitère mes propos d’hier et je dis à ceux qui s’émouvaient il n’y a pas si longtemps à la suite du déplorable procès d’OUTREAU qu’ils ont la mémoire courte et la vindicte aisée. Et je rappelle une fois encore l’article 11 de la Déclaration universelle des droits de l’homme énonçant la présomption d’innocence :
« Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public... »
Qu’en est-il pour Yvan COLONNA du respect de ce droit fondamental ?
Depuis plusieurs années, cet homme est publiquement dénoncé comme étant l’assassin du préfet ERIGNAC, alors même qu’il a toujours clamé son innocence. Il n’a jamais bénéficié, ni devant ses juges, ni dans l’opinion, du statut qui aurait du être, en vertu de la loi, le sien : celui d’un présumé innocent, dans l’attente d’une décision prise au terme d’une procédure équitable, par des juges appréciant sereinement, en toute indépendance, les éléments à charge et à décharge.
Ce qui rappelle un autre fait de l’histoire : Maurras, parlant de DREYFUS, « Qu’importe qu’il soit coupable ou innocent ? L’intérêt de la Nation commande qu’il soit condamné »
A l’auteur : Je vous aurais préféré en journaliste d’investigation, et je vous renvoie au dossier suivant car c’est une histoire qui se passe au XXIe siècle
http://www.yvan-colonna.com/data/document_technique2.pdf