Futur de la politique :
Maintenant, chacun sait que la démocratie permet l’instauration d’une dictature de fait tout en conservant ses atours. Si près de la moitié des personnes en droit de voter ne le font pas, c’est justement parce qu’elles jugent que le système a évolué de la sorte.
Personne ne sait comment le revivifier et ceux qui ont quelques idées s’abstiennent de les partager.
Rien ne sert de voter, il faut participer à bon escient ! Mais rien ne sera possible sans que le cœur des hommes ne change auparavant. Tout peut changer en une dizaine d’années, tout est possible, en particulier des troubles sans perspectives, des morts sans fin, des catastrophes naturelles, mais aussi ne faut-il pas exclure une fin sur le mode de celle des régimes communistes, presque en douceur et si rapide !
Mais pour qu’une fin douce soit possible, il faut que les cœurs soient préparés et que ceux qui détiennent le pouvoir en soient bien convaincus. Convaincus aussi devront-ils être de l’absence de vengeances.
Les salauds d’hier seront les repentis de demains et non les sacrifiés sinon d’autres salauds prendront leur place !
Notre erreur est collective, mondiale même. Les seuls qui ne se sont pas trompés sont ceux qui ont stagné depuis des milliers d’années mais là réside leur plus grande erreur même si les remèdes se trouvent aussi en leurs modes de pensée.
Par conséquent, de nos jours, un militant politique qui se respecte doit se convertir en un obscur facilitateur de la transformation des cœurs et des intelligences, par l’exemple humble et discret d’un comportement et d’un être vrai, véritablement soucieux de son semblable.
Et n’oublions pas Pierre Desproges : quand on y réfléchit bien, les aspirations des pauvres sont très proches des réalités des riches.